Plusieurs choses nous font réagir, nous font rager intérieurement. La défaite du Canadien malgré qu'ils ont bien jouer. Le fait que Martin Biron soit impénétrable. Que Cheeseburger arrête pas de marquer des buts...
Mais c'est pas de la défaite du Canadien que je veux parler ce soir.
Le 22 avril dernier, une ou des personnes, ont ignore leurs âges mais ont peut présumer que ce sont des jeunes, ont volontairement jeter une roche de la grosseur d'un poing à partir d'un viaduc. Cette roche à fini sa course dans la vitre d'un camion, blessant gravement son occupant, M. Romain Castonguay. Depuis cet incident, cet homme lutte pour sa vie, étant maintenu artificiellement dans le coma.
Tabarnack
C'est quoi le putain de trip de garocher des roches d'un viaduc sur les camions ou les autos? Y EN AS-TU UN QUI VA M'EXPLIQUER CA JOUALVERT? La Surêté du Québec fait enquête sur l'accident mais c'est quoi les chances de capturer le ou les coupable(s)?
Cet hiver, je roulais sur la 401 en suivant mon bon chum Ph4nthom de Transnat Express. Je parlais au téléphone avec AeternA (oui, ça lui arrive de parler au téléphone). J'étais à la hauteur de Brockville en Ontario tout juste passer la sortie 696 direction Ouest. Au milieu de nulle part une balle de neige (qui contenait d'autres choses que de la neige et de la glace) me fût lancer sur le camion. Rien là? Ça fracasser mon pare-brise qui s'est émietté quelques kilomètres plus loin.
Si le pare-brise se serait fracasser sur le coup, j'aurai pu avoir la carotide sectionnée. Ceux qui ne savent pas ce qu'est la carotide c'est la veine principale reliant le coeur au cerveau qui passe par la gorge. Lorsqu'elle est sectionnée ont se vide de son sang en quelques secondes et ont en meurt si personne n'intervient rapidement en «clampant» l'hémorragie. Juste une petite balle de neige... Juste une toute petite roche...
Cet homme lutte pour sa vie, il n'a pas eu ma chance. J'aimerai juste comprendre le «trip» de lancer une roche à partir d'un viaduc. Quelqu'un peut m'expliquer? À 2 pouces de la face que je lui présente «mes 5 copains» ?
Ça me met le feu au cul... Maudit que les jeunes savent pu quoi faire de leur vie. Ah pis oui, j'ai juste 22 ans mais j'ai jamais eu ce trip là.
mercredi 30 avril 2008
Going West... North West!
Wouhou! Départ jeudi matin en direction de... Edmonton, Alberta! Wouppi! C'est Christian qui va être content... bon ok moi aussi :D:D:D
«SACRAMENT T'ES OÙ!?!?!?»
Travail sur mon ordinateur, attendant impatiemment un appel pour me donner mon départ... Le téléphone se met justement à sonner, c'est Dracula...
Dracula: «Boubou? T'es où?»
Boubou: «Bennnn chez nous pourquoi?»
Dracula: «QUOI! SACRAMENT FAIT 1 HEURE JE T'ATTENDS!»
Boubou: «QUOI!?!?!?!?»
Dracula: «Fallait tu sois ici à 14:30!»
Boubou: «Crime y ma jamais appeler! Donne moi 10 minutes pis je décolle!»
Soudain, n'étant probablement plus capable, il part à rire... Mais un rire gras et moqueur...
Boubou: «Ah mon petit maudit toi, t'es entrain de me niaiser...»
Dracula: «Bah monsieur se plaint qui a pu d'inspiration pour écrire sur son blog, ma t'en donner du stock moi à écrire...»
Ah le petit maudit...
Dracula: «Boubou? T'es où?»
Boubou: «Bennnn chez nous pourquoi?»
Dracula: «QUOI! SACRAMENT FAIT 1 HEURE JE T'ATTENDS!»
Boubou: «QUOI!?!?!?!?»
Dracula: «Fallait tu sois ici à 14:30!»
Boubou: «Crime y ma jamais appeler! Donne moi 10 minutes pis je décolle!»
Soudain, n'étant probablement plus capable, il part à rire... Mais un rire gras et moqueur...
Boubou: «Ah mon petit maudit toi, t'es entrain de me niaiser...»
Dracula: «Bah monsieur se plaint qui a pu d'inspiration pour écrire sur son blog, ma t'en donner du stock moi à écrire...»
Ah le petit maudit...
Votre appel est important pour nous...
Bonjour ou bonsoir chers blog-o-lecteurs (est-ce comme ça que l'ont écrit ce mot?)
Ce blog est maintenant en ligne depuis quelques semaines et c'est avec joie mais surtout stupéfaction que je vois le compteur de visite grossir de jour en jour. Malheuresement, les commentaires n'affluent pas...
Je tente par tous les moyens de faire un blog des plus intéressant et divertissant à lire dans le but que vous veniez régulièrement y rendre visite. Par le fait même, vos commentaires sont les bienvenus et même nécessaire à la mise en oeuvre de ce blog. Qu'aimez-vous? Que détestez-vous? Appréciez-vous les explications techniques des termes de l'industrie (exemple: reculons «blind side», Pre-Pass, Courtier de douane, etc)? Aimez-vous lorsque je met des liens externes pour voir où sont situé les villes dont il est question?
Écrivez en grand nombre!
email: blog@boubou007.com
Ce blog est maintenant en ligne depuis quelques semaines et c'est avec joie mais surtout stupéfaction que je vois le compteur de visite grossir de jour en jour. Malheuresement, les commentaires n'affluent pas...
Je tente par tous les moyens de faire un blog des plus intéressant et divertissant à lire dans le but que vous veniez régulièrement y rendre visite. Par le fait même, vos commentaires sont les bienvenus et même nécessaire à la mise en oeuvre de ce blog. Qu'aimez-vous? Que détestez-vous? Appréciez-vous les explications techniques des termes de l'industrie (exemple: reculons «blind side», Pre-Pass, Courtier de douane, etc)? Aimez-vous lorsque je met des liens externes pour voir où sont situé les villes dont il est question?
Écrivez en grand nombre!
email: blog@boubou007.com
Discussion MSN
Boubou dit (00:40) :
Pas évident de tenir un blog a jour... j'ai tellement pu d'inspiration de quoi écrire et quoi conter
Chaz dit (00:41) :
comment ça tu as pu d'inspiration
Chaz dit (00:41) :
tu as la job pour en avoir en masse réfléchi bien
Boubou dit (00:42) :
Je sais mais je sais pu quoi raconter
Chaz dit (00:42) :
ben tu peux parler de tes spm
Hmmmm :D:D:D
Pas évident de tenir un blog a jour... j'ai tellement pu d'inspiration de quoi écrire et quoi conter
Chaz dit (00:41) :
comment ça tu as pu d'inspiration
Chaz dit (00:41) :
tu as la job pour en avoir en masse réfléchi bien
Boubou dit (00:42) :
Je sais mais je sais pu quoi raconter
Chaz dit (00:42) :
ben tu peux parler de tes spm
Hmmmm :D:D:D
«Eh check sur le satelitte, y en a qui sont téteuses pas mal...»
Roulait tranquillement sur l'autoroute 20 au Québec en direction de l'Ontario quand Dracula me lança avec un grand rire:
«Eh check sur le satelitte, y en a qui sont téteuses pas mal...»
Ma curiosité me demande de m'accaparer de ce précieux instrument de travail dont sont équipé nos camions. Je commença à lire le message en question:
«ON A VRAIMENT L'IMPRESSION D'ÊTRE INDISPENSABLE À VOS YEUX CAR NOUS SOMMES TELLEMENT SOLLICITÉ ET NOUS AVONS LE SENTIMENT QUE VOUS AVEZ HÂTE DE NOUS REVOIR. ÇA NOUS TOUCHE VRAIMENT ET SINCÈREMENT. NOUS NE POUVONS FAIRE AUTREMENT QUE D'ÉPROUVER UN DÉBORDEMENT D'AMOUR INTENSE POUR VOUS TOUS...
«Eh check sur le satelitte, y en a qui sont téteuses pas mal...»
Ma curiosité me demande de m'accaparer de ce précieux instrument de travail dont sont équipé nos camions. Je commença à lire le message en question:
«ON A VRAIMENT L'IMPRESSION D'ÊTRE INDISPENSABLE À VOS YEUX CAR NOUS SOMMES TELLEMENT SOLLICITÉ ET NOUS AVONS LE SENTIMENT QUE VOUS AVEZ HÂTE DE NOUS REVOIR. ÇA NOUS TOUCHE VRAIMENT ET SINCÈREMENT. NOUS NE POUVONS FAIRE AUTREMENT QUE D'ÉPROUVER UN DÉBORDEMENT D'AMOUR INTENSE POUR VOUS TOUS...
MAIS LES VOIES DE DIEU SONT IMPÉNÉTRABLES ET NOUS AVONS UN MAL FOU À LIRE LA VOLONTÉ DE DIEU QUAND AU TEMPS QUE NOTRE DÉCHARGEMENT CHEZ MÉTRO PRENDRA. POUR L'INSTANT, DIEU A MIS UN OBSTACLE SUR NOTRE ROUTE, NOUS SOMMES CHRISMENT POGNÉ DANS LE TRAFFIC ET NOUS NE POUVONS PRÉVOIR L'HORRAIRE QUE LE DESTIN NOUS A ATTRIBUÉ ET DONC L'HEURE DE NOTRE ARRIVÉ CHEZ TW.
MAIS, NE VOUS DÉCOURAGEZ PAS, GARDEZ LA BIÈRE AU FRETTE POUR NOTRE RETOUR... DIEU SAURA VOUS RÉCOMPENSEZ. ET SOYEZ TOUS ASSURÉ QUE NOUS AVONS TOUT AUSSI HÂTE DE VOUS REVOIR. LORSQUE NOTRE SORT SERA FIXÉ, VOUS LE SAUREZ.
QUE DIEU VOUS BÉNISSE, AMEN.»
source: Blog de AeternA
Je pouffa de rire...
Dracula: «Non mais je te l'avais dit...»
Boubou: «Non c'est pas ça... C'est que je les connais...»
Dracula:«Quoi!»
Boubou: «Ouais, ben disons que je connais une des deux auteures du message...»
mardi 29 avril 2008
Quand ça va trop bien...
Nous sommes partis lundi soir (oui oui, y s'est présenté à l'heure celui-ci) direction Los Angeles CA afin de livrer pour jeudi matin première heure. Descente sans histoire vers Los Angeles, à vrai dire ça même très bien été... Arrivée d'avance chez le client, dormis quelques heures dans la rue qui bordait l'entrepôt (oui, j'ai dormi dans une rue de Los Angeles et près de l'aéroport en plus). Le déchargement n'a pas pris plus de 30 mins donc très rapide. Attendu environ une vingtaine de minute pour obtenir les informations de cueillettes. Une tout près, sur la 44e rue à Los Angeles dans le coin de Vernon et une autre près de Salinas toujours en Californie.
Arriver au premier client, petit reculons «blind side», c'est à dire un peu à l'aveuglette. Un reculons «blind side» se fait à partir du mauvais côté du camion puisque pendant une partie de la manoeuvre ont ne voit pratiquement plus rien, de là l'appelation «blind side» ou «côté aveugle» si vous préférez en bon français. Un autre chauffeur, d'origine arabe (je reste poli et ne dit pas un «tapis volant», une «serviette humide» ou encore un «rouleau de papier de toilette portable») était stationné et me nuisait légèrement. Bah, rien à faire ça recule pareil je me dis... Effectue la manoeuvre, Dracula ouvre les portes et surveille la manoeuvre afin que j'accroche rien... Rentre la remorque au quai de chargement en 2-3 mouvements rapido-presto et l'autre chauffeur (L'Arabe) me regarde, consterné, la bouche grande ouverte en se disant (en arabe bien sûr) «Bordel! Comment y a fait ça! Non mais y est ben bon!»
Bon ok... J'étais juste fier de ma manoeuvre... Un «blind side» réussi est toujours une fierté en soi...
Le chargement a pris environ 1 heure, 1 heure et demi tout au plus... C'est donc très rapide encore une fois pour le transport de produits périssables. Nous partions donc de Los Angeles vers midi et demi, heure de Montréal, en direction du nord... Quelques 500 kilomètres à parcourir pour minuit heure locale le soir même. Nous avions donc du temps devant nous, en profitions pour arrêter manger en route et relaxer un peu. Arrivons au 2e client et c'est ici que ça commence à se compliquer... Un peu d'attente (rien d'alarmant, de quoi finir d'écouter la partie du Canadien) mais surtout une petite complication, qui j'avoue, est de ma faute lors du chargement. Au client précédent j'avais accepter 2 palettes de plus et ces 2 palettes ont compliqué la vie a Dracula au deuxième client. C'est pour dire, juste 2 palettes... Fini par repartir du client vers 2:30am (heure de Montréal) direction Montréal (justement...) par la route du nord. Roule tranquillement depuis une vingtaine de minute, en jasant avec Dracula... Un poste de contrôle approche à grand pas, ne m'inquiétant pas plus qu'il faut sachant que je suis légal sur mon poids même si je ne me suis pas pesé et que je vais, j'espère, obtenir la lumière verte du système «Pre-Pass».
Le système Pre-Pass est un petit émetteur-récepteur qui est dans le camion. Il envoie les données à l'aide de transpondeur sur la route à l'approche des postes de contrôles (communément appelée «Balance») qui décide en quelques secondes si ont obtient l'autorisation de contourner le contrôle (lumière verte) ou si nous devons procédé comme d'habitude et rentrer afin de se faire peser ou contrôler (lumière rouge). Généralement j'obtiens l'autorisation de contourner et poursuivre ma route... Généralement.
La petite lumière rouge s'allume suivi de son petit bruit sonore m'indiquant que je dois rentrer. Dracula s'empresse alors d'aller se «cacher» en arrière puisqu'il est en période «couchette» et que les contrôleurs n'aime pas nous voir en avant sur le siège passager durant cette période (je sais pas vraiment pourquoi d'ailleurs). Avance légèrement, un camion me précède et se fait indiquer d'aller vers le garage pour une inspection. Viens mon tour. M'approche tranquillement. Le panneau lumineux m'affiche «INPECTION BAY 4»
Boubou: «AH TABARNACK OSTI DE CALISS DE CRISS DE SAINT SIMONAC DE CALISS»
Dracula: «Quoi?»
Boubou: «Inspection calvert!»
Dracula: «Ok, et puis?»
Boubou: «Check ben si ont passe la nuit icite...»
Moi et ma grande gueule... Si seulement j'aurais su à ce moment là. Je précise tout suite que les louanges envers Dieu n'ont pas été faite en présence de jeunes oreilles (bien qu'il y a peut-être de jeunes yeux qui lise ce blog) et surtout pas en raison d'une illégalité quelquonque. Mes heures de services et de conduites étaient des plus légales et le camion avait très bien été inspecté comme ile se doit au début de mon quart de travail; j'avais même décelé une légère fuite d'air que j'ai pu réparé avant de repartir... Une chance...
Approche donc de la fameuse porte numéro 4... Elle s'ouvre, le mécanicien me fait signe d'entrer en me guidant au-dessus du trou d'homme. Me fait quelques signes afin de vérifier les clignotants, les lumières, etc. Viens me voir par la suite
(traduction en français)
Mécanicien: «Bonsoir! Avez-vous été inspecté dans les 30 derniers jours dans l'état de la Californie avec ce camion?»
Boubou: «Non monsieur...»
Mécanicien: «Très bien, je vais prendre vos enregistrements et permis de conduire svp»
Papiers en main, il se dirige vers son poste de travail et les remet à son confrère. Il débute alors son inspection. Ce sera une inspection CVSA niveau 1.
Une inspection CVSA (Commercial Vehicule Safety Alliance) consiste en une inspection mécanique détaillé qui vérifie l'état général du véhicule ainsi que sa condition. Le mécanicien vérifie également l'ajustement des freins. Contrairement à une inspection régulière de niveau 2 ou 3, l'inspection CVSA est effectué par un mécanicien approuvé par le consortium. À la fin de l'inspection, un rapport est émis avec les défectuosités à corrigées et dans certains cas une infraction peut également être émise. Un collant est ensuite apposé sur le camion et la remorque avec le chiffre de l'année afin d'indiquer que ce camion à subi une inspection et qu'il est exempté de toute inspection mécanique pour la prochaine année, en théorie.
L'inspection durera environ une trentaine de minutes et fidèle à eux même je recevrais un rapport avec un item à corriger. Un boyau d'air reliant les récepteurs de freins de la remorque est à changer puisqu'il est en contact avec le châssis du camion.
Bon je vois déjà certains collègues camionneurs (et camionneurES) dirent «Merde Boubou, de quoi veux-tu ben parler?»
Une hose sur les booster du premier essieu de la remorque frotte sur le frame pis le DOT a pas aimer ça fais que y m'a mis hors service l'enfant de chi****. Plus clair? :D:D:D
Comme spécifier à mes collègues, je fût donc mis hors service, le temps de faire réparé le tout. Après avoir passé 4 heures en tout et partout au poste de contrôle (de Gilroy en Californie sur la magnifique California 101, celle où vous pouvez voir mes merveilleuses photos du Pacifique) nous pouvons enfin repartir. Bah, pas si pire.. juste perdu 4 heures? Si seulement...
Rendu à Lodi (toujours en Californie) au Flying J je fais le plein de carburant. La fatigue m'avait envahi et je décida de ne pas continuer ma route, préférant me coucher. Sage décision, non? Lorsque Dracula repris la route 2 heures plus tard nous filions tout droit vers l'Est. Notre moteur avait énormément de misère à monter les montagnes californiennes du nord et la traversée du Nevada fût également pénible. Nous étions pourtant pas très chargé, comparé à l'habitude. Rendu à Laramie au Wyoming nous roulions sur une belle petite glace printanière du mois d'avril. La précaution était donc de mise. Nous changions de place derrière le volant et Dracula continua à recevoir du mauvais temps. Le retard commençait à s'accumuler. Le voyage qui était pour se complèter en 5 jours et demi s'étirait pour se faire en 6 jours, un temps tout de même très respectable. Si seulement...
Rendu dans le secteur de Dexter au Michigan, Dracula fît une pause. Il profita également de l'occasion afin de contacter le courtier de douane de notre cargaison, FedEx. Les papiers ont été faxer lors de notre arrêt à Lodi 2 jours plus tôt et j'avais par la suite contacter FedEx afin de confirmer la réception des documents. Dracula fût informé qu'il devait re-faxer les papiers et que nous devions attendre... Vous pouvez lire une partie de l'histoire ici et la fin ici. Nous avons attendu plus de 16 heures avant de traverser et aulieu d'arriver dimanche soir comme prévu
nous n'arriverons que lundi, dans la journée.
Traversée des douanes vers 5 hres lundi matin, direction Montréal sans plus une seule minute à perdre... Nous arrivons finalement au client près du Marché Central à 17 hres, laissant la remorque dans la cours pour se rendre chez TransWest et finir notre semaine.
Décidément, quand ça va trop bien il y a toujours un imprévu qui se pointe...
Comme d'habitude, voici l'itinéraire complété...
Arriver au premier client, petit reculons «blind side», c'est à dire un peu à l'aveuglette. Un reculons «blind side» se fait à partir du mauvais côté du camion puisque pendant une partie de la manoeuvre ont ne voit pratiquement plus rien, de là l'appelation «blind side» ou «côté aveugle» si vous préférez en bon français. Un autre chauffeur, d'origine arabe (je reste poli et ne dit pas un «tapis volant», une «serviette humide» ou encore un «rouleau de papier de toilette portable») était stationné et me nuisait légèrement. Bah, rien à faire ça recule pareil je me dis... Effectue la manoeuvre, Dracula ouvre les portes et surveille la manoeuvre afin que j'accroche rien... Rentre la remorque au quai de chargement en 2-3 mouvements rapido-presto et l'autre chauffeur (L'Arabe) me regarde, consterné, la bouche grande ouverte en se disant (en arabe bien sûr) «Bordel! Comment y a fait ça! Non mais y est ben bon!»
Bon ok... J'étais juste fier de ma manoeuvre... Un «blind side» réussi est toujours une fierté en soi...
Le chargement a pris environ 1 heure, 1 heure et demi tout au plus... C'est donc très rapide encore une fois pour le transport de produits périssables. Nous partions donc de Los Angeles vers midi et demi, heure de Montréal, en direction du nord... Quelques 500 kilomètres à parcourir pour minuit heure locale le soir même. Nous avions donc du temps devant nous, en profitions pour arrêter manger en route et relaxer un peu. Arrivons au 2e client et c'est ici que ça commence à se compliquer... Un peu d'attente (rien d'alarmant, de quoi finir d'écouter la partie du Canadien) mais surtout une petite complication, qui j'avoue, est de ma faute lors du chargement. Au client précédent j'avais accepter 2 palettes de plus et ces 2 palettes ont compliqué la vie a Dracula au deuxième client. C'est pour dire, juste 2 palettes... Fini par repartir du client vers 2:30am (heure de Montréal) direction Montréal (justement...) par la route du nord. Roule tranquillement depuis une vingtaine de minute, en jasant avec Dracula... Un poste de contrôle approche à grand pas, ne m'inquiétant pas plus qu'il faut sachant que je suis légal sur mon poids même si je ne me suis pas pesé et que je vais, j'espère, obtenir la lumière verte du système «Pre-Pass».
Le système Pre-Pass est un petit émetteur-récepteur qui est dans le camion. Il envoie les données à l'aide de transpondeur sur la route à l'approche des postes de contrôles (communément appelée «Balance») qui décide en quelques secondes si ont obtient l'autorisation de contourner le contrôle (lumière verte) ou si nous devons procédé comme d'habitude et rentrer afin de se faire peser ou contrôler (lumière rouge). Généralement j'obtiens l'autorisation de contourner et poursuivre ma route... Généralement.
La petite lumière rouge s'allume suivi de son petit bruit sonore m'indiquant que je dois rentrer. Dracula s'empresse alors d'aller se «cacher» en arrière puisqu'il est en période «couchette» et que les contrôleurs n'aime pas nous voir en avant sur le siège passager durant cette période (je sais pas vraiment pourquoi d'ailleurs). Avance légèrement, un camion me précède et se fait indiquer d'aller vers le garage pour une inspection. Viens mon tour. M'approche tranquillement. Le panneau lumineux m'affiche «INPECTION BAY 4»
Boubou: «AH TABARNACK OSTI DE CALISS DE CRISS DE SAINT SIMONAC DE CALISS»
Dracula: «Quoi?»
Boubou: «Inspection calvert!»
Dracula: «Ok, et puis?»
Boubou: «Check ben si ont passe la nuit icite...»
Moi et ma grande gueule... Si seulement j'aurais su à ce moment là. Je précise tout suite que les louanges envers Dieu n'ont pas été faite en présence de jeunes oreilles (bien qu'il y a peut-être de jeunes yeux qui lise ce blog) et surtout pas en raison d'une illégalité quelquonque. Mes heures de services et de conduites étaient des plus légales et le camion avait très bien été inspecté comme ile se doit au début de mon quart de travail; j'avais même décelé une légère fuite d'air que j'ai pu réparé avant de repartir... Une chance...
Approche donc de la fameuse porte numéro 4... Elle s'ouvre, le mécanicien me fait signe d'entrer en me guidant au-dessus du trou d'homme. Me fait quelques signes afin de vérifier les clignotants, les lumières, etc. Viens me voir par la suite
(traduction en français)
Mécanicien: «Bonsoir! Avez-vous été inspecté dans les 30 derniers jours dans l'état de la Californie avec ce camion?»
Boubou: «Non monsieur...»
Mécanicien: «Très bien, je vais prendre vos enregistrements et permis de conduire svp»
Papiers en main, il se dirige vers son poste de travail et les remet à son confrère. Il débute alors son inspection. Ce sera une inspection CVSA niveau 1.
Une inspection CVSA (Commercial Vehicule Safety Alliance) consiste en une inspection mécanique détaillé qui vérifie l'état général du véhicule ainsi que sa condition. Le mécanicien vérifie également l'ajustement des freins. Contrairement à une inspection régulière de niveau 2 ou 3, l'inspection CVSA est effectué par un mécanicien approuvé par le consortium. À la fin de l'inspection, un rapport est émis avec les défectuosités à corrigées et dans certains cas une infraction peut également être émise. Un collant est ensuite apposé sur le camion et la remorque avec le chiffre de l'année afin d'indiquer que ce camion à subi une inspection et qu'il est exempté de toute inspection mécanique pour la prochaine année, en théorie.
L'inspection durera environ une trentaine de minutes et fidèle à eux même je recevrais un rapport avec un item à corriger. Un boyau d'air reliant les récepteurs de freins de la remorque est à changer puisqu'il est en contact avec le châssis du camion.
Bon je vois déjà certains collègues camionneurs (et camionneurES) dirent «Merde Boubou, de quoi veux-tu ben parler?»
Une hose sur les booster du premier essieu de la remorque frotte sur le frame pis le DOT a pas aimer ça fais que y m'a mis hors service l'enfant de chi****. Plus clair? :D:D:D
Comme spécifier à mes collègues, je fût donc mis hors service, le temps de faire réparé le tout. Après avoir passé 4 heures en tout et partout au poste de contrôle (de Gilroy en Californie sur la magnifique California 101, celle où vous pouvez voir mes merveilleuses photos du Pacifique) nous pouvons enfin repartir. Bah, pas si pire.. juste perdu 4 heures? Si seulement...
Rendu à Lodi (toujours en Californie) au Flying J je fais le plein de carburant. La fatigue m'avait envahi et je décida de ne pas continuer ma route, préférant me coucher. Sage décision, non? Lorsque Dracula repris la route 2 heures plus tard nous filions tout droit vers l'Est. Notre moteur avait énormément de misère à monter les montagnes californiennes du nord et la traversée du Nevada fût également pénible. Nous étions pourtant pas très chargé, comparé à l'habitude. Rendu à Laramie au Wyoming nous roulions sur une belle petite glace printanière du mois d'avril. La précaution était donc de mise. Nous changions de place derrière le volant et Dracula continua à recevoir du mauvais temps. Le retard commençait à s'accumuler. Le voyage qui était pour se complèter en 5 jours et demi s'étirait pour se faire en 6 jours, un temps tout de même très respectable. Si seulement...
Rendu dans le secteur de Dexter au Michigan, Dracula fît une pause. Il profita également de l'occasion afin de contacter le courtier de douane de notre cargaison, FedEx. Les papiers ont été faxer lors de notre arrêt à Lodi 2 jours plus tôt et j'avais par la suite contacter FedEx afin de confirmer la réception des documents. Dracula fût informé qu'il devait re-faxer les papiers et que nous devions attendre... Vous pouvez lire une partie de l'histoire ici et la fin ici. Nous avons attendu plus de 16 heures avant de traverser et aulieu d'arriver dimanche soir comme prévu
nous n'arriverons que lundi, dans la journée.
Traversée des douanes vers 5 hres lundi matin, direction Montréal sans plus une seule minute à perdre... Nous arrivons finalement au client près du Marché Central à 17 hres, laissant la remorque dans la cours pour se rendre chez TransWest et finir notre semaine.
Décidément, quand ça va trop bien il y a toujours un imprévu qui se pointe...
Comme d'habitude, voici l'itinéraire complété...
AeternA et ses SMS...
Roule tranquillement sur la 401, direction Montréal... Jase avec Dracula... Quand le téléphone se met à sonner de sa sonnerie indiquant un SMS... Mes mains se dirige vers le cellulaire; un message de AeternA... J'ouvre le flip et lit:
«As-tu déja vu, par une belle journée ensoleillée alors que les oiseaux chantaient gaiement a Winnipeg, le viaduc de 3,70m?»
(Vous devez comprendre que la hauteur standard d'un ensemble camion-remorque est de 4,15m)
Première réaction? Désolé ma petite marmotte, mais je suis parti a rire... Jusqu'à ce je continue de descendre le message et lire le:
«TABARNAK ahhhhhhhhhhhhhhh»
Ooopssss soudain je me sentais plus mal et m'empressait de lui envoyer un «Es-tu correct? Ta tu faite un can opener?» pour finalement apprendre que tout était correct...
Ahhhhh l'expérience s'acquiert, elle ne s'achète pas ;-)
«As-tu déja vu, par une belle journée ensoleillée alors que les oiseaux chantaient gaiement a Winnipeg, le viaduc de 3,70m?»
(Vous devez comprendre que la hauteur standard d'un ensemble camion-remorque est de 4,15m)
Première réaction? Désolé ma petite marmotte, mais je suis parti a rire... Jusqu'à ce je continue de descendre le message et lire le:
«TABARNAK ahhhhhhhhhhhhhhh»
Ooopssss soudain je me sentais plus mal et m'empressait de lui envoyer un «Es-tu correct? Ta tu faite un can opener?» pour finalement apprendre que tout était correct...
Ahhhhh l'expérience s'acquiert, elle ne s'achète pas ;-)
lundi 28 avril 2008
Hi this is FedEx Trade Networks...
Je dors paisiblement... À vrai dire selon Dracula je ronfle profondément, tel un bruit de frein moteur. Soudain le téléphone sonne...
Boubou: «Hmm hello?»
Appelant (voix féminine): «Hi this is a call from FedEx Trade Networks, how do you feel today?»
Boubou: «Hmm not bad, and you? Do you have good news? I was sure that you have forget me...»
Femme: «No no we have not forget you, we have juste receive the confirmation from Canadian custom... You can cross the border anytime»
Boubou: «Wouhouuuuuu» d'une voix peu convaincante
Enfin! Non mais ont aura juste attendu 18hres...
Boubou: «Hmm hello?»
Appelant (voix féminine): «Hi this is a call from FedEx Trade Networks, how do you feel today?»
Boubou: «Hmm not bad, and you? Do you have good news? I was sure that you have forget me...»
Femme: «No no we have not forget you, we have juste receive the confirmation from Canadian custom... You can cross the border anytime»
Boubou: «Wouhouuuuuu» d'une voix peu convaincante
Enfin! Non mais ont aura juste attendu 18hres...
dimanche 27 avril 2008
Réponse a certains emails...
J'ai eu quelques emails (continuez j'adore avoir vos commentaires comme ça je sais que c'est pas juste ma mère qui me lit) et vous me posiez la question suivante:
«Pourquoi donnes-tu des surnoms aulieu des vrais noms?»
L'internet permet de procurer un certain anonymat. Je vous avoues que cet anonymat me plaît beaucoup. Il me permet de donner mon opinion sans être reconnu, ou pratiquement pas. De plus, en appelant les membres de ma famille «soeurette», «frérot», «maman» et «papa» ça me permet également de garder cet anonymat et ne pas nécessairement être reconnu partout où je passe. Le vedettariat n'est pas mon genre et j'aime rester «low profile», demeurer anonyme. C'est également pourquoi, pour le moment, vous ne retrouvez pas beaucoup de photos où j'apparaît.
Et voilà!
Continuez de m'envoyer vos commentaires, ça m'incite à écrire davantage et vos commentaires sont les bienvenu!
Boubou
«Pourquoi donnes-tu des surnoms aulieu des vrais noms?»
L'internet permet de procurer un certain anonymat. Je vous avoues que cet anonymat me plaît beaucoup. Il me permet de donner mon opinion sans être reconnu, ou pratiquement pas. De plus, en appelant les membres de ma famille «soeurette», «frérot», «maman» et «papa» ça me permet également de garder cet anonymat et ne pas nécessairement être reconnu partout où je passe. Le vedettariat n'est pas mon genre et j'aime rester «low profile», demeurer anonyme. C'est également pourquoi, pour le moment, vous ne retrouvez pas beaucoup de photos où j'apparaît.
Et voilà!
Continuez de m'envoyer vos commentaires, ça m'incite à écrire davantage et vos commentaires sont les bienvenu!
Boubou
Dracula
Cette semaine je suis parti avec un nouveau partenaire, espérant bien qu'il devienne, du moins pour un moment, un partenaire régulier.
Lorsque le chef d'équipe ma contacté lundi dernier pour me donner mon départ, et par le fait même le nom de mon nouveau co-équipier, il s'est empressé de me dire qu'il était russe mais qu'il avait aussi des qualités... Non je blague, il a simplement dit qu'il était russe. Il a mentionné qu'ont devrait réussir à s'entendre puisque nous semblions nous ressembler sur plusieurs points; travaillant, que de bons mots à dire sur l'autre, roule de jour et de nuit, fiable, attentionné... Sortez les violons...
Arrivé chez Transwest, je prépare les papiers de douane (qui eu ont été dédouané correctement)
, prépare le camion, etc... Installe le radio XM, déjà il jubile. «Yé! ont va pouvoir écouter le hockey!». Rentre nos bagages dans le camion, Kovalev marque un but.
Dracula: «KOKO! KOVALEVVVV»
Boubou: «Ont sait ben, c'est sûr tu prends pour lui, c'est un russe»
Dracula: «Je vois pas pourquoi ça serait normal...»
Boubou: «Ben, t'es d'origine russe...»
Dracula: «Hen? Non pourquoi?»
Boubou: «Ben voyons, c'est ça qui m'a dit quand y ma appelé...»
Dracula: «Ouf y est dans le champ! Pas du tout!»
Ah ben finalement c'est un bon gars... OK OK JE BLAGUES!
Mais pourquoi Dracula comme surnom? Eh bien c'est Jean-Claude, alias l'Ours, qui lui a trouvé ce surnom à cause de son origine. Dracula vient de la Transylvannie, pays où vivait le comte Dracula. C'est intéressant de parler avec, nous avons eu plusieurs discussions intéressantes. Il trouve également intéressant de voir un jeune qui est passionné par le transport, qui n'est pas seulement là pour la paye ou pour conduire un gros camion. Ont va le prendre comme un compliment!
Pour le moment, notre partenariat fonctionne plutôt bien et nous devrions normalement, amoins d'un changement de dernière minute, repartir ensemble la semaine prochaine. Intéressant, non? Encore trop tôt pour dire que c'est un co-équipier officiel et définitif mais c'est bien parti, pour le moment!
Lorsque le chef d'équipe ma contacté lundi dernier pour me donner mon départ, et par le fait même le nom de mon nouveau co-équipier, il s'est empressé de me dire qu'il était russe mais qu'il avait aussi des qualités... Non je blague, il a simplement dit qu'il était russe. Il a mentionné qu'ont devrait réussir à s'entendre puisque nous semblions nous ressembler sur plusieurs points; travaillant, que de bons mots à dire sur l'autre, roule de jour et de nuit, fiable, attentionné... Sortez les violons...
Arrivé chez Transwest, je prépare les papiers de douane (qui eu ont été dédouané correctement)
, prépare le camion, etc... Installe le radio XM, déjà il jubile. «Yé! ont va pouvoir écouter le hockey!». Rentre nos bagages dans le camion, Kovalev marque un but.
Dracula: «KOKO! KOVALEVVVV»
Boubou: «Ont sait ben, c'est sûr tu prends pour lui, c'est un russe»
Dracula: «Je vois pas pourquoi ça serait normal...»
Boubou: «Ben, t'es d'origine russe...»
Dracula: «Hen? Non pourquoi?»
Boubou: «Ben voyons, c'est ça qui m'a dit quand y ma appelé...»
Dracula: «Ouf y est dans le champ! Pas du tout!»
Ah ben finalement c'est un bon gars... OK OK JE BLAGUES!
Mais pourquoi Dracula comme surnom? Eh bien c'est Jean-Claude, alias l'Ours, qui lui a trouvé ce surnom à cause de son origine. Dracula vient de la Transylvannie, pays où vivait le comte Dracula. C'est intéressant de parler avec, nous avons eu plusieurs discussions intéressantes. Il trouve également intéressant de voir un jeune qui est passionné par le transport, qui n'est pas seulement là pour la paye ou pour conduire un gros camion. Ont va le prendre comme un compliment!
Pour le moment, notre partenariat fonctionne plutôt bien et nous devrions normalement, amoins d'un changement de dernière minute, repartir ensemble la semaine prochaine. Intéressant, non? Encore trop tôt pour dire que c'est un co-équipier officiel et définitif mais c'est bien parti, pour le moment!
I hate FedEx...
Pogner à attendre avant de traverser... J'ai eu beau faxer les papiers vendredi matin, ont est rendu dimanche après-midi et toujours pas l'autorisation de traverser...
J'explique pour ceux qui ne sont pas dans le transport...
Les cargaisons rentrant au Canada et aux États-Unis doivent être dédouané. Aux États-Unis le système s'appel PAPS. Au Canada il existe 3 façons de faire; le manifeste A-8-A où la cargaison rentre en transit au Canada pour être dédouaner ailleurs qu'au port d'entrée. Le PARS, qui est le système le plus utilisé qui consiste à faire dédouaner la cargaison à l'avance. Le camionneur, ou la camionneuse, arrive à la douane d'entrée et le douanier complète la transaction. Il existe aussi le FIRST (qui à également une autre appellation) qui consiste à traverser à n'importe quelle douane avec les papiers et le tout se fait très rapidement. Pas de complication, pas de tracas, ce type de papier accompagne les marchandises qui traverse régulièrement les douanes et sont envoyés par le même expéditeur pour le même consignataire.
Retour à nos tomates... Mon PARS est pas pré-approuvé, le courtier de douane n'ayant pas compléter sa tâche pour une raison obscur.
Et ici je fais mon «pétage de coche»...
I FUCKING HATE FEDEX TRADE NETWORKS. NEVER ABLE TO DO THEIR FUCKING JOB, ALWAYS LOSE THE CUSTOM PAPERS. TO COMPLICATE TO DO YOUR FUCKING WORK CORRECTLY???
Pourquoi je l'ai écrit en anglais? J'espère qu'un employé de FedEx Trade Networks Custom Brokerage va faire une recherche sur Google pour le plaisir de la faire en inscrivant FedEx et que ce blog va ressortir. Dans ma courte carrière de camionneur US, chaque fois que j'ai eu à travailler avec FedEx, UPS, DHL/Danzas AEI et Livingston, chaque fois j'ai eu des problèmes à me faire dédouaner comme du monde. Livingston se sont beaucoup améliorer dans les derniers mois, mais pourquoi les 3 autres, et vous remarquerez, qui font du courrier international et par le fait même dédouane quotidiennement des milliers voir des millions de colis et lettres quotidiennement, ne sont pas capable de faire le tout correctement? Les courtiers préfèrent avoir les papiers d'avance afin d'avoir du temps pour travailler dessus. J'ai remarquer que lorsqu'ont fax les papiers plus de 8hres a l'avance (ont marque l'heure de traversé approximative sur les papiers) ils ont miraculeusement tendance à disparaitre... dans la filière 13.
Ah un petit truc comme ça, lorsque vous achetez des items sur internet soit par eBay, Amazon, etc et qu'ils proviennent des États-Unis ou ailleurs, sélectionner toujours par poste régulière (au États-Unis c'est USPS). Pourquoi? UPS charge 50$ de frais de dédouanement en plus des coûts de douane. FedEx ont des frais similaires (35$ je crois de mémoire). De plus, en optant pour la poste régulière, vous avez des chances, je ne vous le garanti pas, que Revenu Canada (qui gère l'Agence des Services Frontaliers du Canada) ne vous facture pas les frais... tellement ils sont débordés!
Mais moi j'attends... encore... Dracula vient de revenir avec un air frustré... Non c'est pas encore dédouané...
J'explique pour ceux qui ne sont pas dans le transport...
Les cargaisons rentrant au Canada et aux États-Unis doivent être dédouané. Aux États-Unis le système s'appel PAPS. Au Canada il existe 3 façons de faire; le manifeste A-8-A où la cargaison rentre en transit au Canada pour être dédouaner ailleurs qu'au port d'entrée. Le PARS, qui est le système le plus utilisé qui consiste à faire dédouaner la cargaison à l'avance. Le camionneur, ou la camionneuse, arrive à la douane d'entrée et le douanier complète la transaction. Il existe aussi le FIRST (qui à également une autre appellation) qui consiste à traverser à n'importe quelle douane avec les papiers et le tout se fait très rapidement. Pas de complication, pas de tracas, ce type de papier accompagne les marchandises qui traverse régulièrement les douanes et sont envoyés par le même expéditeur pour le même consignataire.
Retour à nos tomates... Mon PARS est pas pré-approuvé, le courtier de douane n'ayant pas compléter sa tâche pour une raison obscur.
Et ici je fais mon «pétage de coche»...
I FUCKING HATE FEDEX TRADE NETWORKS. NEVER ABLE TO DO THEIR FUCKING JOB, ALWAYS LOSE THE CUSTOM PAPERS. TO COMPLICATE TO DO YOUR FUCKING WORK CORRECTLY???
Pourquoi je l'ai écrit en anglais? J'espère qu'un employé de FedEx Trade Networks Custom Brokerage va faire une recherche sur Google pour le plaisir de la faire en inscrivant FedEx et que ce blog va ressortir. Dans ma courte carrière de camionneur US, chaque fois que j'ai eu à travailler avec FedEx, UPS, DHL/Danzas AEI et Livingston, chaque fois j'ai eu des problèmes à me faire dédouaner comme du monde. Livingston se sont beaucoup améliorer dans les derniers mois, mais pourquoi les 3 autres, et vous remarquerez, qui font du courrier international et par le fait même dédouane quotidiennement des milliers voir des millions de colis et lettres quotidiennement, ne sont pas capable de faire le tout correctement? Les courtiers préfèrent avoir les papiers d'avance afin d'avoir du temps pour travailler dessus. J'ai remarquer que lorsqu'ont fax les papiers plus de 8hres a l'avance (ont marque l'heure de traversé approximative sur les papiers) ils ont miraculeusement tendance à disparaitre... dans la filière 13.
Ah un petit truc comme ça, lorsque vous achetez des items sur internet soit par eBay, Amazon, etc et qu'ils proviennent des États-Unis ou ailleurs, sélectionner toujours par poste régulière (au États-Unis c'est USPS). Pourquoi? UPS charge 50$ de frais de dédouanement en plus des coûts de douane. FedEx ont des frais similaires (35$ je crois de mémoire). De plus, en optant pour la poste régulière, vous avez des chances, je ne vous le garanti pas, que Revenu Canada (qui gère l'Agence des Services Frontaliers du Canada) ne vous facture pas les frais... tellement ils sont débordés!
Mais moi j'attends... encore... Dracula vient de revenir avec un air frustré... Non c'est pas encore dédouané...
lundi 21 avril 2008
Nouveau départ! Wouhou!
Et voilà, une nouvelle aventure démarre ce soir... Départ direction Los Angeles avec un nouveau partenaire, qui ne sait-on jamais, deviendra peut-être MON partenaire... Ont peut se permettre de «rêver».
Bonne semaine à tous!
Bonne semaine à tous!
Visite au studio XM 172 de Québec
Dimanche dernier, dans le cadre de l'émission Truckstop Québec diffusé sur les ondes de la radio satellite XM, j'ai eu la chance de visiter les studios XM de Québec et même participer à l'émission.
L'invitation m'avait été lancé par Benoit Therrien afin de partager mon expérience et participer au débat à savoir «Est-ce difficile pour un jeune de rentrer dans le domaine du camionnage». Il va de soi que j'en avais effectivement très long à dire...
J'ai participer avec mon bon ami Philippe Carle qui tente également de faire sa place. Il à un parcours un peu différent du mien mais certains points se ressemble, à commencer par son âge (20 ans). Notre participation à durée près de 45 minutes (47 minutes pour être précis) et je dois avouer que j'avais une certaine gêne au tout début... Première expérience! Le débat fût courtois et animé par moment, particulièrement lorsque Benoit tenta de me faire sortir de mes gonds avec sa co-animatrice Guylaine en prétextant, de façon humoristique bien sûr, que les jeunes n'étaient pas travaillant... Vous auriez dû voir leur sourire et leur rire en voyant la moutarde me monter au nez et la boucane sortir par les oreilles. J'ai même lancé au technicien «As-tu un bouton censure toi ici?» «Non! Connais pas ça ici!» pour finalement répliquer poliment... Y faut!
L'expérience fût très agréable et c'est quelquechose de voir les coulisses d'une émission radio que l'ont écoute régulièrement. J'ai resté jusqu'à la fin, question de participer au débat concernant la question du jour et profitant même de l'occasion pour relancer la question à un auditeur. Ont ma ré-inviter à faire un passage lorsque je pourrais et je m'y promet d'y retourner... Je crois bien y avoir pris goût!
Je vais tenter de mettre l'extrait de mon interview. Question de droits d'auteur je dois au préalable demander l'autorisation nécessaire... Revenez donc vérifier dans les prochains jours!
L'invitation m'avait été lancé par Benoit Therrien afin de partager mon expérience et participer au débat à savoir «Est-ce difficile pour un jeune de rentrer dans le domaine du camionnage». Il va de soi que j'en avais effectivement très long à dire...
J'ai participer avec mon bon ami Philippe Carle qui tente également de faire sa place. Il à un parcours un peu différent du mien mais certains points se ressemble, à commencer par son âge (20 ans). Notre participation à durée près de 45 minutes (47 minutes pour être précis) et je dois avouer que j'avais une certaine gêne au tout début... Première expérience! Le débat fût courtois et animé par moment, particulièrement lorsque Benoit tenta de me faire sortir de mes gonds avec sa co-animatrice Guylaine en prétextant, de façon humoristique bien sûr, que les jeunes n'étaient pas travaillant... Vous auriez dû voir leur sourire et leur rire en voyant la moutarde me monter au nez et la boucane sortir par les oreilles. J'ai même lancé au technicien «As-tu un bouton censure toi ici?» «Non! Connais pas ça ici!» pour finalement répliquer poliment... Y faut!
L'expérience fût très agréable et c'est quelquechose de voir les coulisses d'une émission radio que l'ont écoute régulièrement. J'ai resté jusqu'à la fin, question de participer au débat concernant la question du jour et profitant même de l'occasion pour relancer la question à un auditeur. Ont ma ré-inviter à faire un passage lorsque je pourrais et je m'y promet d'y retourner... Je crois bien y avoir pris goût!
Je vais tenter de mettre l'extrait de mon interview. Question de droits d'auteur je dois au préalable demander l'autorisation nécessaire... Revenez donc vérifier dans les prochains jours!
Rencontre avec l'Ours de Truckstop Québec
Samedi dernier j'ai eu la chance de rencontrer un sympathique «copain» camionneur
chez Transport Couture, j'ai nommé Jean-Claude alias l'Ours. Ce fût avec plaisir que j'acceptais l'invitation qui fût lancé afin de regarder la partie d'hockey du Canadien contre les Bruins et ainsi rencontré ce sympathique personnage ainsi que son épouse. Malgré la défaite du Canadien nous avons passé du très bon temps et laissez moi vous dire que l'Ours à le CH tatouer sur le coeur pour vrai. À part AeternA je connais pas un autre partisan aussi... partisan!
Au plaisir de se revoir l'Ours, garde ça entre les lignes!
chez Transport Couture, j'ai nommé Jean-Claude alias l'Ours. Ce fût avec plaisir que j'acceptais l'invitation qui fût lancé afin de regarder la partie d'hockey du Canadien contre les Bruins et ainsi rencontré ce sympathique personnage ainsi que son épouse. Malgré la défaite du Canadien nous avons passé du très bon temps et laissez moi vous dire que l'Ours à le CH tatouer sur le coeur pour vrai. À part AeternA je connais pas un autre partisan aussi... partisan!
Au plaisir de se revoir l'Ours, garde ça entre les lignes!
Las Vegas!
Rendu à la 2e cueillette c'était maintenant mon tour d'aller dans la couchette... Ce que je fît avec grande joie... Lors de mon réveil, j'ouvris grand le rideau... pour constater que le paysage en avant de moi était loin d'être celui du nord californien et encore moins celui du Nevada... Désertique... Pas de montagnes... Ressemble étrangement au sud...
Co-Équipier: «Bon matin!»
Boubou: «Bon matin... ont est où?»
Co-Équipier: «Bakersfield CA»
Boubou: «Bakersfield... ont passait pas par la 80?»
Co-Équipier: «Ouais... ont passe par la 80...»
Boubou:«Ouin mais Bakersfield c'est au sud... t'es redescendu au sud...?»
Co-Équipier: «Ouais c'était plus court de 86 miles...»
Boubou:«Ah ok...»
Co-Équipier: «Ont arrive à Barstow dans environ 2hres... Mettre 50 gallons et je pensais prendre nos douches et manger...»
Boubou:«Ouais bonne idée. Attends minute.. T'as ben dit Barstow?»
Co-Équipier: «Oui Barstow...»
Boubou: «Attends... Ont remonte la I-15 pour prendre la I-80...»
Co-Équipier: «Ouais...» Avec un grand sourire... voyant où je voulais en venir...
Boubou: «Attends minute là... es-tu entrain de me dire qu'ont va à...»
Co-Équipier: «Ouaissssssss»
Boubou: «VEGAS! POUR VRAI!»
Co-Équipier: «YES SIR!»
WOUHOU! VEGAS!
Pas besoin de dire que je trippais comme un petit fou... AeternA était en direction de la Nouvelle-Orléans en Louisiane et passait par l'Alabama et le Mississippi, les 3 états qui me manque sur ma carte dans l'Est du continent. Pas besoin de dire que je l'enviais, elle en plus qui avait eu le culot de me dire qu'elle ne voulait pas y aller. Je pris alors mon cellulaire afin de la narguer à mon tour!
Je profitais également de mon téléphone afin de contacter un ex-collègue de Transnat afin de savoir les bons spots à visiter et où pouvoir se stationner sécuritairement.
Je pris le volant à Barstow afin de compléter les quelques 150 miles séparant les 2 villes... J'étais excessivement fébrile, Las Vegas étant un autre rêve. Enfin arriver au truckstop nous débarquions du camion, pour se faire harceler par un de ses maudits vendeur de cochonneries qui erre les aires routiers américains. Vegas n'était donc pas différent des autres villes! Nous avons finalement réussi à obtenir un taxi (pas évident de s'en trouver un a Vegas pour se rendre sur la «Strip»). Nos yeux se sont rapidement écarquillés rendu sur la fameuse Strip de Vegas...
Nous débarquions au MGM Grand afin de commencer notre visite touristique. Nous visitions le casino pour ensuite sortir à l'extérieur et continuer notre visite. Tant de choses à voir et c'est tellement indescriptible... Il faut le voir pour le croire, tout simplement. Les photos que j'ai prise ne rende pas la fébrilité qu'il peut y avoir. Las Vegas est une ville qui vit de nuit et ne peut se visiter en quelques heures.
Et pour ceux qui se pose la question, bien sûr que j'ai mis un peu d'argent dans les casinos... et j'ai gagné! Wouhou! Par contre il faut faire attention et j'avais prévu le coup, mes cartes de crédit et bancaire étant resté au camion. Tout est fait pour vous faire dépenser vos derniers dollars, alors méfiez-vous!
Pour ceux qui serait intéressé à visiter Las Vegas et qui sont en camion voici quelques conseils. Stationner votre camion au TA truckstop sortie 33 de la I-15. Prenez un taxi jusqu'au MGM Grand (Desert Cab 702-386-9102) et calculer environ 20$ pour le trajet. Et laissez vos cartes de crédit au camion, sortez vous de l'argent au guichet!
Les photos maintenant...
Co-Équipier: «Bon matin!»
Boubou: «Bon matin... ont est où?»
Co-Équipier: «Bakersfield CA»
Boubou: «Bakersfield... ont passait pas par la 80?»
Co-Équipier: «Ouais... ont passe par la 80...»
Boubou:«Ouin mais Bakersfield c'est au sud... t'es redescendu au sud...?»
Co-Équipier: «Ouais c'était plus court de 86 miles...»
Boubou:«Ah ok...»
Co-Équipier: «Ont arrive à Barstow dans environ 2hres... Mettre 50 gallons et je pensais prendre nos douches et manger...»
Boubou:«Ouais bonne idée. Attends minute.. T'as ben dit Barstow?»
Co-Équipier: «Oui Barstow...»
Boubou: «Attends... Ont remonte la I-15 pour prendre la I-80...»
Co-Équipier: «Ouais...» Avec un grand sourire... voyant où je voulais en venir...
Boubou: «Attends minute là... es-tu entrain de me dire qu'ont va à...»
Co-Équipier: «Ouaissssssss»
Boubou: «VEGAS! POUR VRAI!»
Co-Équipier: «YES SIR!»
WOUHOU! VEGAS!
Pas besoin de dire que je trippais comme un petit fou... AeternA était en direction de la Nouvelle-Orléans en Louisiane et passait par l'Alabama et le Mississippi, les 3 états qui me manque sur ma carte dans l'Est du continent. Pas besoin de dire que je l'enviais, elle en plus qui avait eu le culot de me dire qu'elle ne voulait pas y aller. Je pris alors mon cellulaire afin de la narguer à mon tour!
Je profitais également de mon téléphone afin de contacter un ex-collègue de Transnat afin de savoir les bons spots à visiter et où pouvoir se stationner sécuritairement.
Je pris le volant à Barstow afin de compléter les quelques 150 miles séparant les 2 villes... J'étais excessivement fébrile, Las Vegas étant un autre rêve. Enfin arriver au truckstop nous débarquions du camion, pour se faire harceler par un de ses maudits vendeur de cochonneries qui erre les aires routiers américains. Vegas n'était donc pas différent des autres villes! Nous avons finalement réussi à obtenir un taxi (pas évident de s'en trouver un a Vegas pour se rendre sur la «Strip»). Nos yeux se sont rapidement écarquillés rendu sur la fameuse Strip de Vegas...
Nous débarquions au MGM Grand afin de commencer notre visite touristique. Nous visitions le casino pour ensuite sortir à l'extérieur et continuer notre visite. Tant de choses à voir et c'est tellement indescriptible... Il faut le voir pour le croire, tout simplement. Les photos que j'ai prise ne rende pas la fébrilité qu'il peut y avoir. Las Vegas est une ville qui vit de nuit et ne peut se visiter en quelques heures.
Et pour ceux qui se pose la question, bien sûr que j'ai mis un peu d'argent dans les casinos... et j'ai gagné! Wouhou! Par contre il faut faire attention et j'avais prévu le coup, mes cartes de crédit et bancaire étant resté au camion. Tout est fait pour vous faire dépenser vos derniers dollars, alors méfiez-vous!
Pour ceux qui serait intéressé à visiter Las Vegas et qui sont en camion voici quelques conseils. Stationner votre camion au TA truckstop sortie 33 de la I-15. Prenez un taxi jusqu'au MGM Grand (Desert Cab 702-386-9102) et calculer environ 20$ pour le trajet. Et laissez vos cartes de crédit au camion, sortez vous de l'argent au guichet!
Les photos maintenant...
dimanche 20 avril 2008
Petite semaine tranquille...
Ouais eh bien à grand regret je dois admettre que ce fût une semaine assez tranquille, pas grande histoires à raconter... Encore des chevreuils dans le coin de St-Louis et un au Nebraska... qui ma encore sauté dans face! Dire que je croyais qu'ils étaient seulement sur la côte Est dans la Pennsylvannie ou les Virginies.. il faut croire que non!
Alors en bref résumé, après avoir réussi à partir, nous sommes parti pour Fontana en Californie pour la livraison. Ensuite nous sommes monter vers le nord de la Californie par la 101 pour se rendre ramasser 4 palettes à Salinas et complèter la remorque à Huron, toujours en Californie. La descente s'est faite par la route du sud et le retour par la route du nord, la I-80.
Voici le trajet complèter...
Alors en bref résumé, après avoir réussi à partir, nous sommes parti pour Fontana en Californie pour la livraison. Ensuite nous sommes monter vers le nord de la Californie par la 101 pour se rendre ramasser 4 palettes à Salinas et complèter la remorque à Huron, toujours en Californie. La descente s'est faite par la route du sud et le retour par la route du nord, la I-80.
Voici le trajet complèter...
Les joies du team...
Vendredi en fin d'après-midi je reçois un appel du chef d'équipe afin de me confirmer mon départ le samedi à 17hres... Super!
Arrive donc le samedi après-midi... Départ habituel de Victoriaville vers Montréal... Arrive vers 16:30 au terminal... Partenaire pas encore arrivé, bah c'est pas grave, je suis d'avance... Commence donc à préparer les papiers de douanes... Faxe les papiers de douanes... 17:30 toujours pas arriver... Bon ont va préparer le camion alors... Fait l'inspection, «pine» la remorque, inspecte la remorque... Passe sur la balance et vérifie le poids... Toujours pas arriver... Embarque mes affaires personnelles dans le camion, commence à remplir l'en-tête du logbook, le livre d'inspection... 19 hres toujours pas arriver... Retourne au bureau à l'entrée de la cours (la magnifique roulotte de chantier)
Boubou: «Hmm hmm, je suis encore nouveau, je connais pas les procédures... Mon partenaire est pas arriver, qu'est-ce qu'ont fait? Ont l'appel? Mon départ était pour 17hres..»
Répartitrice: «Hmmm c'est pourtant pas habituel avec lui... Attends un petit peu...»
Fini par le rejoindre... pour apprendre que monsieur ne se pointera pas pour des raisons que je n'énumererais pas...
Répartitrice: «Os** de sacram**** de tabarn****»
Appel son superviseur... raconte l'histoire... me passe le téléphone
Superviseur: «Ouin ben je m'excuse ben gros mais tu vas devoir retourner chez vous... Ont va te payer 4hres d'attente, désolé c'est hors de notre contrôle»
Boubou: «Ouin, ben beau mais le client lui? Y se fout des problèmes y veut son load!»
Superviseur: «Désolé, mais maintenant c'est pu ton problème...»
Boubou: «Si je trouve quelqu'un, je suis tu un héros? :D:D:D»
Superviseur: «Ben ça fonctionne pas comme ça, faut quelqu'un de Trans West»
Boubou: «C'est ça je dis...»
Superviseur:«Ben si tu réussi ça règlerait le problème...»
Envoie donc un petit SMS à AeternA... Qui était trop lâche pour partir avec moi... Si elle savait la chance qu'elle à manquer... :D:D:D:D:D:D:D:D (Je sais qu'elle lit ce blog) Ben non, elle était malheureusement fatiguer et ne se sentait pas très bien (Ah les femmes...)
Je t'agace AeternA...
Donc ont tente par une liste d'appel de désespérement trouver quelqu'un, en ce samedi soir match de série du Canadien contre les Bruins. Ont fini par trouver quelqu'un... et je finis par partir à 23:30... Oufff!
J'ai hâte de me trouver un partenaire régulier... Mais faut bien commencer quelquepart! Et je tiens à souligner que c'est n'est nullement la faute à Trans West et que mon temps d'attente fût payé du début à la fin... C'est les joies du team j'imagine...
Arrive donc le samedi après-midi... Départ habituel de Victoriaville vers Montréal... Arrive vers 16:30 au terminal... Partenaire pas encore arrivé, bah c'est pas grave, je suis d'avance... Commence donc à préparer les papiers de douanes... Faxe les papiers de douanes... 17:30 toujours pas arriver... Bon ont va préparer le camion alors... Fait l'inspection, «pine» la remorque, inspecte la remorque... Passe sur la balance et vérifie le poids... Toujours pas arriver... Embarque mes affaires personnelles dans le camion, commence à remplir l'en-tête du logbook, le livre d'inspection... 19 hres toujours pas arriver... Retourne au bureau à l'entrée de la cours (la magnifique roulotte de chantier)
Boubou: «Hmm hmm, je suis encore nouveau, je connais pas les procédures... Mon partenaire est pas arriver, qu'est-ce qu'ont fait? Ont l'appel? Mon départ était pour 17hres..»
Répartitrice: «Hmmm c'est pourtant pas habituel avec lui... Attends un petit peu...»
Fini par le rejoindre... pour apprendre que monsieur ne se pointera pas pour des raisons que je n'énumererais pas...
Répartitrice: «Os** de sacram**** de tabarn****»
Appel son superviseur... raconte l'histoire... me passe le téléphone
Superviseur: «Ouin ben je m'excuse ben gros mais tu vas devoir retourner chez vous... Ont va te payer 4hres d'attente, désolé c'est hors de notre contrôle»
Boubou: «Ouin, ben beau mais le client lui? Y se fout des problèmes y veut son load!»
Superviseur: «Désolé, mais maintenant c'est pu ton problème...»
Boubou: «Si je trouve quelqu'un, je suis tu un héros? :D:D:D»
Superviseur: «Ben ça fonctionne pas comme ça, faut quelqu'un de Trans West»
Boubou: «C'est ça je dis...»
Superviseur:«Ben si tu réussi ça règlerait le problème...»
Envoie donc un petit SMS à AeternA... Qui était trop lâche pour partir avec moi... Si elle savait la chance qu'elle à manquer... :D:D:D:D:D:D:D:D (Je sais qu'elle lit ce blog) Ben non, elle était malheureusement fatiguer et ne se sentait pas très bien (Ah les femmes...)
Je t'agace AeternA...
Donc ont tente par une liste d'appel de désespérement trouver quelqu'un, en ce samedi soir match de série du Canadien contre les Bruins. Ont fini par trouver quelqu'un... et je finis par partir à 23:30... Oufff!
J'ai hâte de me trouver un partenaire régulier... Mais faut bien commencer quelquepart! Et je tiens à souligner que c'est n'est nullement la faute à Trans West et que mon temps d'attente fût payé du début à la fin... C'est les joies du team j'imagine...
samedi 19 avril 2008
samedi 12 avril 2008
Grand-Papa...
Je consultais les albums de photos de ma jeunesse. Pourquoi? Bah, honnêtement je sais pas... Je me remémorais des souvenirs, regardait l'évolution de ce petit Boubou qui aujourd'hui commence à devenir un homme. Certaines font sourire, d'autres pleurer. Il faut dire que ma mère à un très bon talent pour prendre des photos car certaines sont d'une qualité très professionnelle. Dont une en particulier, que j'ai adoré et qui ma faite à la fois sourire et pleurer.
C'est fou parfois comment des détails si lointain nous revienne à la mémoire alors qu'ont à de la misère à se souvenir de certaines choses arrivées quelques heures plus tôt. Enfin bref, la journée où à été prise cette photo (que vous pouvez voir à la toute fin) nous étions parti toute la famille, incluant le frère et la soeur ainsi que les parents de mon père, en ponton sur le lac Brome, en Estrie près de Knowlton au Québec. Nous avions pique-niquer sur le bateau et parcouru le lac durant une bonne partie de la journée. Une belle journée.
Mais là n'est pas le but de ce texte...
Bientôt, ça fera près de 12 ans que mon grand-père paternel est décédé. Cette mort ma marqué pour plusieurs raisons personnelles que je ne désire pas énuméré, j'espère que vous me pardonnerez. J'avais 10 ans à l'époque et j'étais en 4e année du primaire. Je me souviendrai à jamais de l'appel téléphonique en catastrophe de ma grand-mère sur l'heure du souper demandant de parler à ma mère de toute urgence. C'est mon frère qui avait répondu à l'appel et nous finissions à peine de souper. Ma mère devait quitter travailler. Elle quitta effectivement la maison mais pas pour les mêmes raisons. Sans rien nous dire à moi et mon frère, c'est compréhensible. Cependant, moi et mon frère, alors âgé de 6 ans, nous nous doutions que quelquechose se passait, mais quoi. Je me souviendrai à jamais des mots de mon frère:
«Boubou, je pense qu'il est arrivé quelque chose à grand-papa... Je le sens... J'ai mal...»
«Moi aussi frérot... Je sens qui se passe quelque chose et j'ai peur»
Nous l'ignorions à cet instant précis mais nous avions raison. C'est curieux comment les enfants peuvent ressentir certaines choses n'est-ce pas?
Notre gardienne, j'ignore si elle savait ce qui se passait ou non, fût dépêché en catastrophe. Elle tenta tant bien que mal de nous divertir du mieux qu'elle pouvait mais en vain. Nous nous sommes couché très tôt ce soir là, plus tôt qu'a l'habitude.
Le lendemain matin lors de notre réveil nos parents nous rencontrèrent dans le passage des chambres en haut de la maison. Mon père les yeux rougis, les larmes aux yeux, était incapable de nous annoncer la nouvelle. Je ne l'avais jamais et je ne l'ai jamais revu dans un tel état. Ma mère manquait de mots également. Instinctivement nous sommes également parti à pleurer. Nous avions compris. Seulement mon frère osa demander une confirmation:
«C'est grand-papa... C'est ça?»
Ma mère hocha d'un signe d'un tête, dans l'affirmative.
Ce fût probablement le réveil le plus brutal de ma courte vie. Juste à y repenser et je vous avouerai que les larmes me remontent aux yeux. Ok, ressaisis toi Boubou, tes lecteurs veulent partager ta peine... Cette journée fût excessivement pénible. D'abord se diriger vers l'école afin d'annoncer à la maîtresse que je serai absent pour les prochains jours. Ensuite se diriger vers la maison de ma grand-mère, nouvellement veuve. La famille était réuni au complet. Le téléphone sonnait mais personne ne voulait répondre. Ont se regardaient tous, sans dire un mot. Ma mère ainsi qu'une de mes tantes s'occupèrent de certaines dispositions, laissant les enfants du défunt avec leur mère. Puis vint l'exposition.
Je me souviendrai de ces jours pénibles. J'étais à la gauche de ma grand-mère, sur mon petit tabouret, accueillant les sympathies des gens. Plusieurs centaines de personnes d'ailleurs, c'était hallucinant pour un jeune de mon âge de voir autant de gens influents défilé devant nous. Il est important de préciser que mon grand-père était un homme d'affaire important de la région à la retraite depuis plusieurs années. De souvenir le maire ainsi que les deux députés du comté sont venu faire un dernier salut ainsi que plusieurs hommes d'affaires, anciens employés et collègues. Des gens que je n'avais jamais vu ou pratiquement jamais vu mais qui eux me connaissait. Parfois c'est à se demander pourquoi il faut des évènements de ce genre pour rassembler les gens. La quantité de fleurs était également incroyable dont une couronne impressionnante au-dessus du cercueil avec le logo et l'ancien nom de la compagnie de mon grand-père, toujours en opération sous une autre appellation. Puis ce fût le tour des funérailles.
Une église pleine à craquer comme j'en avais rarement vu. Encore une fois plusieurs centaines de personnes s'étaient réunis sous un ciel gris et menaçant. Je vous avoue que cette célébration (d'ailleurs pourquoi appel-t'on une célébration les funérailles d'une personne si cher qui disparaît?) me fût insoutenable et très longue. Je fît un hommage à mon grand-père, un hommage saisissant qui fût surprenant et accueillit avec une ovation à la fin. Un texte que j'avais écrit moi-même afin de saluer mon grand-père et je dois vous avouer que si j'avais un air déterminé et confiant devant cette foule la nervosité, elle, m'avait envahi. Lorsque celle-ci fût terminée et que le cortège retournait vers le corbillard, la pluie commença à s'abattre. Une pluie froide et lugubre. Une pluie de printemps. Les gens défilèrent donc dans leur voiture devant la tombe du défunt au cimetière.
La perte tragique de mon grand-père alors que j'étais encore très jeune à marqué ma vie. J'étais très proche de lui et nous faisions régulièrement des activités ensemble. Nous lavions sa voiture, il nous invitait à se baigner chez eux. Nous jouions au mini-golf, allait manger une crème glacée ou simplement passé du temps ensemble. Durant les vacances d'été c'était mon gardien préféré et il adorait s'occuper de nous.
Il n'a pas vu mon entrée au secondaire mais dans le fond je sais qu'il était présent. Il n'était pas présent physiquement lors de plusieurs épreuves difficiles mais je sentais sa présence, je savais que d'en haut il me regardait. Chaque fois que je réussissais quelque chose je sais qu'il était fier de moi. Je sais qu'aujourd'hui il me regarde foncer et réussir dans la vie. Je sais qu'il est fier de moi et des obstacles que j'ai su surmonter au cours des dernières années.
Grand-papa tu me manques...
Ton petit-fils
Grand-Papa (Novembre 1927 - Mai 1996)
C'est fou parfois comment des détails si lointain nous revienne à la mémoire alors qu'ont à de la misère à se souvenir de certaines choses arrivées quelques heures plus tôt. Enfin bref, la journée où à été prise cette photo (que vous pouvez voir à la toute fin) nous étions parti toute la famille, incluant le frère et la soeur ainsi que les parents de mon père, en ponton sur le lac Brome, en Estrie près de Knowlton au Québec. Nous avions pique-niquer sur le bateau et parcouru le lac durant une bonne partie de la journée. Une belle journée.
Mais là n'est pas le but de ce texte...
Bientôt, ça fera près de 12 ans que mon grand-père paternel est décédé. Cette mort ma marqué pour plusieurs raisons personnelles que je ne désire pas énuméré, j'espère que vous me pardonnerez. J'avais 10 ans à l'époque et j'étais en 4e année du primaire. Je me souviendrai à jamais de l'appel téléphonique en catastrophe de ma grand-mère sur l'heure du souper demandant de parler à ma mère de toute urgence. C'est mon frère qui avait répondu à l'appel et nous finissions à peine de souper. Ma mère devait quitter travailler. Elle quitta effectivement la maison mais pas pour les mêmes raisons. Sans rien nous dire à moi et mon frère, c'est compréhensible. Cependant, moi et mon frère, alors âgé de 6 ans, nous nous doutions que quelquechose se passait, mais quoi. Je me souviendrai à jamais des mots de mon frère:
«Boubou, je pense qu'il est arrivé quelque chose à grand-papa... Je le sens... J'ai mal...»
«Moi aussi frérot... Je sens qui se passe quelque chose et j'ai peur»
Nous l'ignorions à cet instant précis mais nous avions raison. C'est curieux comment les enfants peuvent ressentir certaines choses n'est-ce pas?
Notre gardienne, j'ignore si elle savait ce qui se passait ou non, fût dépêché en catastrophe. Elle tenta tant bien que mal de nous divertir du mieux qu'elle pouvait mais en vain. Nous nous sommes couché très tôt ce soir là, plus tôt qu'a l'habitude.
Le lendemain matin lors de notre réveil nos parents nous rencontrèrent dans le passage des chambres en haut de la maison. Mon père les yeux rougis, les larmes aux yeux, était incapable de nous annoncer la nouvelle. Je ne l'avais jamais et je ne l'ai jamais revu dans un tel état. Ma mère manquait de mots également. Instinctivement nous sommes également parti à pleurer. Nous avions compris. Seulement mon frère osa demander une confirmation:
«C'est grand-papa... C'est ça?»
Ma mère hocha d'un signe d'un tête, dans l'affirmative.
Ce fût probablement le réveil le plus brutal de ma courte vie. Juste à y repenser et je vous avouerai que les larmes me remontent aux yeux. Ok, ressaisis toi Boubou, tes lecteurs veulent partager ta peine... Cette journée fût excessivement pénible. D'abord se diriger vers l'école afin d'annoncer à la maîtresse que je serai absent pour les prochains jours. Ensuite se diriger vers la maison de ma grand-mère, nouvellement veuve. La famille était réuni au complet. Le téléphone sonnait mais personne ne voulait répondre. Ont se regardaient tous, sans dire un mot. Ma mère ainsi qu'une de mes tantes s'occupèrent de certaines dispositions, laissant les enfants du défunt avec leur mère. Puis vint l'exposition.
Je me souviendrai de ces jours pénibles. J'étais à la gauche de ma grand-mère, sur mon petit tabouret, accueillant les sympathies des gens. Plusieurs centaines de personnes d'ailleurs, c'était hallucinant pour un jeune de mon âge de voir autant de gens influents défilé devant nous. Il est important de préciser que mon grand-père était un homme d'affaire important de la région à la retraite depuis plusieurs années. De souvenir le maire ainsi que les deux députés du comté sont venu faire un dernier salut ainsi que plusieurs hommes d'affaires, anciens employés et collègues. Des gens que je n'avais jamais vu ou pratiquement jamais vu mais qui eux me connaissait. Parfois c'est à se demander pourquoi il faut des évènements de ce genre pour rassembler les gens. La quantité de fleurs était également incroyable dont une couronne impressionnante au-dessus du cercueil avec le logo et l'ancien nom de la compagnie de mon grand-père, toujours en opération sous une autre appellation. Puis ce fût le tour des funérailles.
Une église pleine à craquer comme j'en avais rarement vu. Encore une fois plusieurs centaines de personnes s'étaient réunis sous un ciel gris et menaçant. Je vous avoue que cette célébration (d'ailleurs pourquoi appel-t'on une célébration les funérailles d'une personne si cher qui disparaît?) me fût insoutenable et très longue. Je fît un hommage à mon grand-père, un hommage saisissant qui fût surprenant et accueillit avec une ovation à la fin. Un texte que j'avais écrit moi-même afin de saluer mon grand-père et je dois vous avouer que si j'avais un air déterminé et confiant devant cette foule la nervosité, elle, m'avait envahi. Lorsque celle-ci fût terminée et que le cortège retournait vers le corbillard, la pluie commença à s'abattre. Une pluie froide et lugubre. Une pluie de printemps. Les gens défilèrent donc dans leur voiture devant la tombe du défunt au cimetière.
La perte tragique de mon grand-père alors que j'étais encore très jeune à marqué ma vie. J'étais très proche de lui et nous faisions régulièrement des activités ensemble. Nous lavions sa voiture, il nous invitait à se baigner chez eux. Nous jouions au mini-golf, allait manger une crème glacée ou simplement passé du temps ensemble. Durant les vacances d'été c'était mon gardien préféré et il adorait s'occuper de nous.
Il n'a pas vu mon entrée au secondaire mais dans le fond je sais qu'il était présent. Il n'était pas présent physiquement lors de plusieurs épreuves difficiles mais je sentais sa présence, je savais que d'en haut il me regardait. Chaque fois que je réussissais quelque chose je sais qu'il était fier de moi. Je sais qu'aujourd'hui il me regarde foncer et réussir dans la vie. Je sais qu'il est fier de moi et des obstacles que j'ai su surmonter au cours des dernières années.
Grand-papa tu me manques...
Ton petit-fils
Grand-Papa (Novembre 1927 - Mai 1996)
jeudi 10 avril 2008
Chanson qui fait réfléchir...
Ce midi je me demandais bien ce que je pourrais manger... Embarque dans ma voiture, direction centre-ville! Oui, y a un centre-ville à Victo... Premier restaurant qui me tente j'arrête pis je prend de quoi à manger, c'est ça le plan. Comme à l'habitude j'écoute la musique dans ma voiture. Aujourd'hui je met un disque des Cowboys Fringants et voilà que le chanson «Ti-cul» débute. En écoutant les paroles ça fait «Hmmm! Comme c'est dont bien réaliste!»
Recommence la chanson...
La chanson raconte en gros l'histoire de «Ti-Cul» un jeune du CÉGEP. Ses parents ont de grandes ambitions pour lui qui ne sont pas celle qui désire. Tout le monde tente de lui mettre des embûches et le décourager dans son choix de carrière.
Comme ça ressemble drôlement à mon histoire... Vous vouliez me connaître un peu plus? Et bien voici mes débuts dans le monde du transport...
Je suis sorti du secondaire en Juin 2003, diplôme en main. Après un été, disons, mémorable, je fît mon entrée au CÉGEP en hiver 2004. Je commença une session en «Accueil et intégration» qui consiste à suivre les cours de base (Français, Philo, Anglais, Éducation physique, etc). En Automne 2004 je joignais le CÉGEP François-Xavier Garneau en Arts et Lettres profil Cinéma. Oui vous avez bien lu. J'ai étudié en cinéma. Spécial hen?
À la fin de la session j'ai délaissé le CÉGEP. Démotivé au plus haut point, m'étant rendu compte que finalement le CÉGEP n'était tout simplement pas fait pour moi ou du moins que j'ignorais ce que je désirais absolument faire. Je continuais d'occuper mon emploi au IGA Bellevue de Victoriaville. N'étant plus aux études, ayant tout de même un appartement à payer, je commença donc à travailler à temps plein de nuit comme commis d'épicerie. J'occupais déjà ses fonctions depuis un bon moment (près d'un an en réalité) et comme j'étais pratiquement le plus vieux en ancienneté et le plus expérimenté par le fait même certaines tâches me furent confiées. Ainsi donc je commençais à opéré le chariot élévateur et par le fait même géré l'entrepôt. J'assistais le Gérant et son assistant dans leur tâche et les remplaçait lors de leurs absences. Viens également le jour où je commença à m'occuper de la réception des marchandises. C'est ici que tout à commencé.
En tant que «receiver» j'avais donc le loisir de parler avec les chauffeurs. Je m'informais de leur travail, les conditions, les horaires, etc... Bon ok ont parlait aussi du Canadien et de tout et de rien... Je décida donc de faire l'examen d'apprenti-conducteur Classe 1 à la SAAQ. J'avais alors 20 mois d'expérience en conduite classe 5 (véhicule de promenade) et il en fallait 36 pour obtenir sa classe 1. Néanmoins je pouvais obtenir mon permis d'apprenti et passer l'examen pour ma Classe 3 (camions porteurs) 4 mois plus tard. J'ai obtenu mon permis après 2 tentatives pour la section des freins pneumatiques. Je continua mon emploi au IGA pendant encore quelques mois jusqu'à ce que l'offre qui changea ma vie se présenta.
À la fin du mois de Mars 2005, la personne qui s'occupait des livraisons de la Boulangerie St-Méthode m'annonça qu'il quittait son emploi. Sachant que je m'intéressais à ce domaine il m'offrit de me référé à son patron. Vous comprendrez que l'excitation s'est emparé de moi. Après avoir rencontré le responsable des livreurs j'obtiens cet emploi et je commençais à la mi-avril. Je tomba «autonome» après 2 semaines de formations. Les horaires étaient assez extravagant pour un petit nouveau. Me levait à 23:30, mettait mon ordinateur à jour pendant que je prenais ma douche, visionna mes bons de commandes et mes messages de la journée. Par la suite je faisais l'inspection de mon camion, un Econoline 450 version «Cube», me dirigeait vers la remorque qui servait d'entrepôt. Chargeait mes produits dans le camion, vérifiait l'inventaire puis prenait la direction de mes différents clients. Ma journée se terminait en général vers 13:30, enfin le retour à la maison. Je devais une fois de plus refaire l'inventaire des produits qui me restait et confirmer mes commandes à recevoir dans 48 heures. De belles grosses journées!
Arriva ce qui devait arriver. Début juin mes patrons m'annonçait mon congédiement, sans aucun pré-avis. Je ne dévoilerai pas de la façon que cela c'est produit, ni ce qui s'est passé la semaine avant. Disons simplement que je n'ai pas vu venir le coup (indice: Je me suis acheté une voiture neuve la semaine précédente et l'agence de crédit les avaient contacté à savoir si mon emploi était garanti, chose qui fût promis...).
Première fois de ma vie que j'avais accès au chômage (et croyez moi, j'en étais pas fier), je décida néanmoins que le temps était venu de quitter définitivement le nid familial et rejoindre mon appartement de Québec. Après tout, c'était un nouveau départ qui s'offrait à moi et je croyais les opportunités d'emploi plus grande dans la grande ville de Québec que ma petite ville de Victoriaville. Comme j'étais stupide... Bon il faut dire que à l'époque j'avais 19 ans et que je tentais à tout prix de me trouver un emploi dans le transport, que ce soit la messagerie, le remorquage ou peu importe. Finalement c'est chez Garda que j'obtiens un emploi. Agent de sécurité. C'est pas tout à fait du camionnage mais j'espérais pouvoir faire du transport de valeur dans un avenir rapproché et c'est le pourquoi je les avais contacté. J'ai passé près de 2 ans dans cette entreprise à faire de la sécurité de façon occasionnelle puisque j'étais sur appel. Je tentais de survivre du mieux que je pouvais.
Une opportunité s'ouvra en septembre 2005 chez Remorquage Larouche que j'avais contacté au mois de Juin. Ont m'offrit un poste sur le remorquage et de répartiteur au besoin. Bref, un peu un homme à tout faire. J'accepta et j'étais à nouveau excité par cette nouvelle aventure. Après une formation de 2 semaines ont m'offrit de piètres excuses et ont me demanda de revenir la semaine d'après car il n'y avait pas assez d'ouvrage. Je me doutais bien que l'ont cherchait simplement à me dire que mes services n'étaient plus requis. J'y retourna tout de même la semaine d'après afin de montrer ma motivation et ma détermination. La phrase fatale arriva. «Tes services ne sont plus requis» et ont oubliait même le chèque de paye pour les semaines de formations...
Ont continue donc l'emploi chez Garda, enfin bref quand y en avait de l'emploi...
Le 6 mars 2006 je rentrais au Centre de Formation en Transport de Charlesbourg (CFTC) afin de débuter un Diplôme d'Études Professionnelles (DEP) en transport par camions lourds. L'expérience fût mémorable. À ceux que ça pourrait intéresser j'ai réaliser un montage à la fin de notre cours que j'ai présenté à la classe lors de la dernière journée; après tout, fallait bien qu'il serve à quelque chose ce cours en Cinéma! Je fit mon stage dans une agence de chauffeur de Québec, Manucam. J'accepta également l'emploi qu'il m'ont offert à la fin de mon stage.
Chez Manucam j'ai eu la chance d'essayer plusieurs compagnies de la région de Québec et par le fait même plusieurs «types» de transport. J'ai débuté sur le local à livré dans les épiceries IGA et autres bannières affiliés (Bonichoix, Marchés Traditions, etc). J'ai par la suite effectué des «switchs» entre Québec et Montréal pour le compte de Transport Morneau, Transport Idéal et Distrimax (aujourd'hui fermé). J'ai également faite du transport régional (comme le Saguenay-Lac-St-Jean, Charlevoix, Estrie, Mauricie) toujours au compte de Morneau et Idéal et parfois Sobey's (IGA). Puis vint ma chance sur le Québec-Toronto pour Transport Idéal.
Je quittais Manucam au début de Mars 2007 pour la compagnie Transnat Express. Je partais faire du US. Transnat fût une expérience mémorable. J'ai adoré cette compagnie. J'ai eu la chance de parcourir la majeure partie du territoire américain et l'Est du Canada (Maritimes) pour eux. J'ai effectué tout près de 200 000 kilomètres en 1 an et les histoires de routes s'accumule. Bien sûr, il y a eu des hauts et des bas mais plus souvent des hauts. J'ai eu la chance de faire du drybox et du flatbed. Malgré tout ces bonnes expériences et le fait que j'adorais cette compagnie je décidai de les quitter à la fin du mois de mars 2008.
C'est alors que mon aventure chez TransWest débuta. Vous pouvez lire les récits qui se dérouleront dans ma nouvelle aventure sur ce blog.
Voilà pour mon parcours sur curriculum vitae... Maintenant voici les dessous...
Lorsque j'annonçais à noël à ma famille que je quittais le CÉGEP pour faire un DEP en conduite de camions lourds et ainsi devenir chauffeur de camion les réactions furent partagés. D'abord mes parents. L'annonce les surpris quelque peu. Il voyait que le CÉGEP n'était pas fait pour moi mais croyait que je finirai par «me brancher». Pour eux si chauffer des camions était ce que je désirai absolument il n'avait qu'à approuver mon choix et être heureux pour moi. La réaction fût tout autre du côté de la famille de mon père.
D'abord ma grand-mère. Lorsque je lui annonça mes intentions ce fût d'abord la consternation, la déception totale.
«Voyons dont! T'es bien trop intelligent pour ça!»
«Les camionneurs c'est toute des brutes!»
«C'est pas fait pour toi!»
«Tu fais la pire erreur de ta vie!»
«Tu vaut bien mieux que ça!»
Et j'en passe... Je vous rappel que c'est pendant le souper de noël... Disons que je finis de souper et quitta ensuite la fête pour revenir chez mes parents. Si je ne m'attendais pas à des applaudissements chaleureux disons que certaines paroles m'ont énormément blessées. De dire que les camionneurs sont des abrutis et des brutes ne sont que des préjugés. Vous seriez étonné de voir combien de camionneur ont complétés des études universitaires. Je ne fais que prendre en exemple Fred, répartiteur de soir chez Transport Idéal et également chauffeur pour la compagnie. Il à complété des études en enseignement en langues. Aeterna, donc vous pouvez lire son blog, à complété des études en architecture. Lors d'un sondage sur le forum de Truckstop Québec, certains ont admis avoir complété des études en Sciences politiques, comptabilité, anthropologie, philosophie, etc...
Avant que quelqu'un décide d'assassiner ma grand-mère, je vous assure qu'elle s'est excusée par la suite, disant que ses propos avaient dépassé sa pensée. Elle m'écriva une lettre où elle s'excusait profondément et me donnait son soutien dans cette nouvelle aventure. Aujourd'hui elle est très fière de son petit-fils. Lors d'un de mes switchs Québec-Montréal j'avais arrêter souper à Ste-Julie au restaurant avec ma tante et ma grand-mère... évidemment en camion! Elle était tellement fière lorsqu'elle ma vue passé qu'elle était debout dans le restaurant et criait «C'est mon petit-fils! C'est Boubou!». L'image de son visage émerveillé lorsqu'elle me regarda repartir après le souper au volant de mon mastodonte restera à jamais graver dans ma mémoire. Si il y a quelques années elle à dit ses propos aujourd'hui ils sont très différents. Elle est excessivement fière de mon parcours qu'elle sait très difficile. Et elle est encore plus fière d'en parler à ses amis lorsqu'elle leur raconte que cette semaine je suis dans tel coin du continent.
Sur environ 3 ans dans l'industrie du camionnage (si je part de l'époque où j'ai débuté pour la boulangerie St-Méthode) je dirais que seulement depuis 1 an je réussi à bien m'en sortir, tant financièrement que professionnellement. Débuté dans cette jungle, car c'est une jungle, à l'âge de 18 ans n'est pas la chose la plus facile. D'abord obtenir la confiance des employeurs. Je ne compte plus le nombre de portes qui se sont fermé lorsque je donnais mon CV...
«Quel âge que ta?»
«19 ans...»
«POUHAHAHAHAHA 19 ans! tu veux chauffer des trucks? MOUHAHAHAHAHA arrête de me faire perdre mon temps»
Même avec un DEP en transport les portes ne s'ouvraient pas plus facilement. Manucam fût la seule qui accepta de me donner une chance et j'ai présenté mon CV à cet endroit à 3 reprises. J'avais 20 ans.
À 21 ans, un DEP et environ 1 an d'expérience (parce que les compagnies ne compte que l'expérience acquise avec un permis Classe 1), les portes ne se sont pas ouvertes du premier coup non plus lorsque je débuta par chercher une place pour faire du US. La première compagnie que j'approcha fût CAT, à Coteau-du-Lac près de Valleyfield. Après avoir rencontrer leur recruteur durant un après-midi de janvier, ont me donna quelques papiers à remplir et me demanda de rappeler vers la mi-février, 2 semaines avant mes 21 ans. Je n'avais pas officiellement une promesse d'embauche mais disons que l'affaire était presque dans le sac, s'agissait d'attendre encore quelques semaines. À la mi-février je les re-contactait... pour me faire annoncer que la compagnie venait tout juste de changer leur politique d'embauche à 25 ans. Le recruteur était excessivement déçu et m'avoua qu'il avait bien essayer de convaincre ses patrons de m'embaucher puisqu'il m'avait rencontré avant le changement de politique mais ce ne fût pas possible. Une fois de plus mon âge me fermait une porte. Je contacta alors Challenger Motor Freight à Dorval. Cette fois je remplissais la condition d'âge mais étant donné que j'avais déjà débuté dans le transport il préférait attendre que j'ai 1 an complet d'expérience. Ils n'engageait que des gens fraîchement sorti du CFTC/CFTR afin de les former «à leur image» ou qui avait de l'expérience. Une autre porte qui se fermait. Je contactais Robert Transport. Aucun retour d'appel, encore une fois probablement dû à mon manque d'expérience. Finalement j'obtiens une entrevue chez Transnat Express et ont m'embaucha après quelques formalités.
Pendant près de 3 ans j'ai surmonter toutes sortes d'embûches, ont tenta de me décourager à plusieurs reprises. Ont profita de mon inexpérience et de mon jeune âge pour me faire travailler à rabais (Je précises, pas chez Transnat j'ai toujours été très bien traité!). Tout ce temps je persévérai afin d'accumuler l'expérience et me faire un nom. Je ne cessais de me dire «À 25 ans, je vais avoir 5 ans d'expériences. À 30 ans, 10 ans d'expériences». J'étais tellement passionné par mon métier que je trouvais la force de continuer jour après jour même si parfois je sacrais et rageait intérieurement... et extérieurement!
C'est le parallèle que je fais avec cette chanson...
Mais Ti-Cul est pas un con
Y cé ben que pour être heureux
Faut vivre pour ses convictions
et non pour celle de ces vieux
Pourquoi chercher un sens
à toutes leur connerie
Ti-Cul va tenter ta chance
et faire ton ch'min dans la vie
Finalement j'ai manger du St-Hubert... Donc maintenant vous savez 2 choses sur moi. Ce midi j'ai manger du poulet et j'ai étudié en cinéma...
Vidéoclip de la chanson «Ti-Cul» des Cowboys Fringants
Paroles de la chanson
Recommence la chanson...
La chanson raconte en gros l'histoire de «Ti-Cul» un jeune du CÉGEP. Ses parents ont de grandes ambitions pour lui qui ne sont pas celle qui désire. Tout le monde tente de lui mettre des embûches et le décourager dans son choix de carrière.
Comme ça ressemble drôlement à mon histoire... Vous vouliez me connaître un peu plus? Et bien voici mes débuts dans le monde du transport...
Je suis sorti du secondaire en Juin 2003, diplôme en main. Après un été, disons, mémorable, je fît mon entrée au CÉGEP en hiver 2004. Je commença une session en «Accueil et intégration» qui consiste à suivre les cours de base (Français, Philo, Anglais, Éducation physique, etc). En Automne 2004 je joignais le CÉGEP François-Xavier Garneau en Arts et Lettres profil Cinéma. Oui vous avez bien lu. J'ai étudié en cinéma. Spécial hen?
À la fin de la session j'ai délaissé le CÉGEP. Démotivé au plus haut point, m'étant rendu compte que finalement le CÉGEP n'était tout simplement pas fait pour moi ou du moins que j'ignorais ce que je désirais absolument faire. Je continuais d'occuper mon emploi au IGA Bellevue de Victoriaville. N'étant plus aux études, ayant tout de même un appartement à payer, je commença donc à travailler à temps plein de nuit comme commis d'épicerie. J'occupais déjà ses fonctions depuis un bon moment (près d'un an en réalité) et comme j'étais pratiquement le plus vieux en ancienneté et le plus expérimenté par le fait même certaines tâches me furent confiées. Ainsi donc je commençais à opéré le chariot élévateur et par le fait même géré l'entrepôt. J'assistais le Gérant et son assistant dans leur tâche et les remplaçait lors de leurs absences. Viens également le jour où je commença à m'occuper de la réception des marchandises. C'est ici que tout à commencé.
En tant que «receiver» j'avais donc le loisir de parler avec les chauffeurs. Je m'informais de leur travail, les conditions, les horaires, etc... Bon ok ont parlait aussi du Canadien et de tout et de rien... Je décida donc de faire l'examen d'apprenti-conducteur Classe 1 à la SAAQ. J'avais alors 20 mois d'expérience en conduite classe 5 (véhicule de promenade) et il en fallait 36 pour obtenir sa classe 1. Néanmoins je pouvais obtenir mon permis d'apprenti et passer l'examen pour ma Classe 3 (camions porteurs) 4 mois plus tard. J'ai obtenu mon permis après 2 tentatives pour la section des freins pneumatiques. Je continua mon emploi au IGA pendant encore quelques mois jusqu'à ce que l'offre qui changea ma vie se présenta.
À la fin du mois de Mars 2005, la personne qui s'occupait des livraisons de la Boulangerie St-Méthode m'annonça qu'il quittait son emploi. Sachant que je m'intéressais à ce domaine il m'offrit de me référé à son patron. Vous comprendrez que l'excitation s'est emparé de moi. Après avoir rencontré le responsable des livreurs j'obtiens cet emploi et je commençais à la mi-avril. Je tomba «autonome» après 2 semaines de formations. Les horaires étaient assez extravagant pour un petit nouveau. Me levait à 23:30, mettait mon ordinateur à jour pendant que je prenais ma douche, visionna mes bons de commandes et mes messages de la journée. Par la suite je faisais l'inspection de mon camion, un Econoline 450 version «Cube», me dirigeait vers la remorque qui servait d'entrepôt. Chargeait mes produits dans le camion, vérifiait l'inventaire puis prenait la direction de mes différents clients. Ma journée se terminait en général vers 13:30, enfin le retour à la maison. Je devais une fois de plus refaire l'inventaire des produits qui me restait et confirmer mes commandes à recevoir dans 48 heures. De belles grosses journées!
Arriva ce qui devait arriver. Début juin mes patrons m'annonçait mon congédiement, sans aucun pré-avis. Je ne dévoilerai pas de la façon que cela c'est produit, ni ce qui s'est passé la semaine avant. Disons simplement que je n'ai pas vu venir le coup (indice: Je me suis acheté une voiture neuve la semaine précédente et l'agence de crédit les avaient contacté à savoir si mon emploi était garanti, chose qui fût promis...).
Première fois de ma vie que j'avais accès au chômage (et croyez moi, j'en étais pas fier), je décida néanmoins que le temps était venu de quitter définitivement le nid familial et rejoindre mon appartement de Québec. Après tout, c'était un nouveau départ qui s'offrait à moi et je croyais les opportunités d'emploi plus grande dans la grande ville de Québec que ma petite ville de Victoriaville. Comme j'étais stupide... Bon il faut dire que à l'époque j'avais 19 ans et que je tentais à tout prix de me trouver un emploi dans le transport, que ce soit la messagerie, le remorquage ou peu importe. Finalement c'est chez Garda que j'obtiens un emploi. Agent de sécurité. C'est pas tout à fait du camionnage mais j'espérais pouvoir faire du transport de valeur dans un avenir rapproché et c'est le pourquoi je les avais contacté. J'ai passé près de 2 ans dans cette entreprise à faire de la sécurité de façon occasionnelle puisque j'étais sur appel. Je tentais de survivre du mieux que je pouvais.
Une opportunité s'ouvra en septembre 2005 chez Remorquage Larouche que j'avais contacté au mois de Juin. Ont m'offrit un poste sur le remorquage et de répartiteur au besoin. Bref, un peu un homme à tout faire. J'accepta et j'étais à nouveau excité par cette nouvelle aventure. Après une formation de 2 semaines ont m'offrit de piètres excuses et ont me demanda de revenir la semaine d'après car il n'y avait pas assez d'ouvrage. Je me doutais bien que l'ont cherchait simplement à me dire que mes services n'étaient plus requis. J'y retourna tout de même la semaine d'après afin de montrer ma motivation et ma détermination. La phrase fatale arriva. «Tes services ne sont plus requis» et ont oubliait même le chèque de paye pour les semaines de formations...
Ont continue donc l'emploi chez Garda, enfin bref quand y en avait de l'emploi...
Le 6 mars 2006 je rentrais au Centre de Formation en Transport de Charlesbourg (CFTC) afin de débuter un Diplôme d'Études Professionnelles (DEP) en transport par camions lourds. L'expérience fût mémorable. À ceux que ça pourrait intéresser j'ai réaliser un montage à la fin de notre cours que j'ai présenté à la classe lors de la dernière journée; après tout, fallait bien qu'il serve à quelque chose ce cours en Cinéma! Je fit mon stage dans une agence de chauffeur de Québec, Manucam. J'accepta également l'emploi qu'il m'ont offert à la fin de mon stage.
Chez Manucam j'ai eu la chance d'essayer plusieurs compagnies de la région de Québec et par le fait même plusieurs «types» de transport. J'ai débuté sur le local à livré dans les épiceries IGA et autres bannières affiliés (Bonichoix, Marchés Traditions, etc). J'ai par la suite effectué des «switchs» entre Québec et Montréal pour le compte de Transport Morneau, Transport Idéal et Distrimax (aujourd'hui fermé). J'ai également faite du transport régional (comme le Saguenay-Lac-St-Jean, Charlevoix, Estrie, Mauricie) toujours au compte de Morneau et Idéal et parfois Sobey's (IGA). Puis vint ma chance sur le Québec-Toronto pour Transport Idéal.
Je quittais Manucam au début de Mars 2007 pour la compagnie Transnat Express. Je partais faire du US. Transnat fût une expérience mémorable. J'ai adoré cette compagnie. J'ai eu la chance de parcourir la majeure partie du territoire américain et l'Est du Canada (Maritimes) pour eux. J'ai effectué tout près de 200 000 kilomètres en 1 an et les histoires de routes s'accumule. Bien sûr, il y a eu des hauts et des bas mais plus souvent des hauts. J'ai eu la chance de faire du drybox et du flatbed. Malgré tout ces bonnes expériences et le fait que j'adorais cette compagnie je décidai de les quitter à la fin du mois de mars 2008.
C'est alors que mon aventure chez TransWest débuta. Vous pouvez lire les récits qui se dérouleront dans ma nouvelle aventure sur ce blog.
Voilà pour mon parcours sur curriculum vitae... Maintenant voici les dessous...
Lorsque j'annonçais à noël à ma famille que je quittais le CÉGEP pour faire un DEP en conduite de camions lourds et ainsi devenir chauffeur de camion les réactions furent partagés. D'abord mes parents. L'annonce les surpris quelque peu. Il voyait que le CÉGEP n'était pas fait pour moi mais croyait que je finirai par «me brancher». Pour eux si chauffer des camions était ce que je désirai absolument il n'avait qu'à approuver mon choix et être heureux pour moi. La réaction fût tout autre du côté de la famille de mon père.
D'abord ma grand-mère. Lorsque je lui annonça mes intentions ce fût d'abord la consternation, la déception totale.
«Voyons dont! T'es bien trop intelligent pour ça!»
«Les camionneurs c'est toute des brutes!»
«C'est pas fait pour toi!»
«Tu fais la pire erreur de ta vie!»
«Tu vaut bien mieux que ça!»
Et j'en passe... Je vous rappel que c'est pendant le souper de noël... Disons que je finis de souper et quitta ensuite la fête pour revenir chez mes parents. Si je ne m'attendais pas à des applaudissements chaleureux disons que certaines paroles m'ont énormément blessées. De dire que les camionneurs sont des abrutis et des brutes ne sont que des préjugés. Vous seriez étonné de voir combien de camionneur ont complétés des études universitaires. Je ne fais que prendre en exemple Fred, répartiteur de soir chez Transport Idéal et également chauffeur pour la compagnie. Il à complété des études en enseignement en langues. Aeterna, donc vous pouvez lire son blog, à complété des études en architecture. Lors d'un sondage sur le forum de Truckstop Québec, certains ont admis avoir complété des études en Sciences politiques, comptabilité, anthropologie, philosophie, etc...
Avant que quelqu'un décide d'assassiner ma grand-mère, je vous assure qu'elle s'est excusée par la suite, disant que ses propos avaient dépassé sa pensée. Elle m'écriva une lettre où elle s'excusait profondément et me donnait son soutien dans cette nouvelle aventure. Aujourd'hui elle est très fière de son petit-fils. Lors d'un de mes switchs Québec-Montréal j'avais arrêter souper à Ste-Julie au restaurant avec ma tante et ma grand-mère... évidemment en camion! Elle était tellement fière lorsqu'elle ma vue passé qu'elle était debout dans le restaurant et criait «C'est mon petit-fils! C'est Boubou!». L'image de son visage émerveillé lorsqu'elle me regarda repartir après le souper au volant de mon mastodonte restera à jamais graver dans ma mémoire. Si il y a quelques années elle à dit ses propos aujourd'hui ils sont très différents. Elle est excessivement fière de mon parcours qu'elle sait très difficile. Et elle est encore plus fière d'en parler à ses amis lorsqu'elle leur raconte que cette semaine je suis dans tel coin du continent.
Sur environ 3 ans dans l'industrie du camionnage (si je part de l'époque où j'ai débuté pour la boulangerie St-Méthode) je dirais que seulement depuis 1 an je réussi à bien m'en sortir, tant financièrement que professionnellement. Débuté dans cette jungle, car c'est une jungle, à l'âge de 18 ans n'est pas la chose la plus facile. D'abord obtenir la confiance des employeurs. Je ne compte plus le nombre de portes qui se sont fermé lorsque je donnais mon CV...
«Quel âge que ta?»
«19 ans...»
«POUHAHAHAHAHA 19 ans! tu veux chauffer des trucks? MOUHAHAHAHAHA arrête de me faire perdre mon temps»
Même avec un DEP en transport les portes ne s'ouvraient pas plus facilement. Manucam fût la seule qui accepta de me donner une chance et j'ai présenté mon CV à cet endroit à 3 reprises. J'avais 20 ans.
À 21 ans, un DEP et environ 1 an d'expérience (parce que les compagnies ne compte que l'expérience acquise avec un permis Classe 1), les portes ne se sont pas ouvertes du premier coup non plus lorsque je débuta par chercher une place pour faire du US. La première compagnie que j'approcha fût CAT, à Coteau-du-Lac près de Valleyfield. Après avoir rencontrer leur recruteur durant un après-midi de janvier, ont me donna quelques papiers à remplir et me demanda de rappeler vers la mi-février, 2 semaines avant mes 21 ans. Je n'avais pas officiellement une promesse d'embauche mais disons que l'affaire était presque dans le sac, s'agissait d'attendre encore quelques semaines. À la mi-février je les re-contactait... pour me faire annoncer que la compagnie venait tout juste de changer leur politique d'embauche à 25 ans. Le recruteur était excessivement déçu et m'avoua qu'il avait bien essayer de convaincre ses patrons de m'embaucher puisqu'il m'avait rencontré avant le changement de politique mais ce ne fût pas possible. Une fois de plus mon âge me fermait une porte. Je contacta alors Challenger Motor Freight à Dorval. Cette fois je remplissais la condition d'âge mais étant donné que j'avais déjà débuté dans le transport il préférait attendre que j'ai 1 an complet d'expérience. Ils n'engageait que des gens fraîchement sorti du CFTC/CFTR afin de les former «à leur image» ou qui avait de l'expérience. Une autre porte qui se fermait. Je contactais Robert Transport. Aucun retour d'appel, encore une fois probablement dû à mon manque d'expérience. Finalement j'obtiens une entrevue chez Transnat Express et ont m'embaucha après quelques formalités.
Pendant près de 3 ans j'ai surmonter toutes sortes d'embûches, ont tenta de me décourager à plusieurs reprises. Ont profita de mon inexpérience et de mon jeune âge pour me faire travailler à rabais (Je précises, pas chez Transnat j'ai toujours été très bien traité!). Tout ce temps je persévérai afin d'accumuler l'expérience et me faire un nom. Je ne cessais de me dire «À 25 ans, je vais avoir 5 ans d'expériences. À 30 ans, 10 ans d'expériences». J'étais tellement passionné par mon métier que je trouvais la force de continuer jour après jour même si parfois je sacrais et rageait intérieurement... et extérieurement!
C'est le parallèle que je fais avec cette chanson...
Mais Ti-Cul est pas un con
Y cé ben que pour être heureux
Faut vivre pour ses convictions
et non pour celle de ces vieux
Pourquoi chercher un sens
à toutes leur connerie
Ti-Cul va tenter ta chance
et faire ton ch'min dans la vie
Finalement j'ai manger du St-Hubert... Donc maintenant vous savez 2 choses sur moi. Ce midi j'ai manger du poulet et j'ai étudié en cinéma...
Vidéoclip de la chanson «Ti-Cul» des Cowboys Fringants
Paroles de la chanson
Citoyenneté...
Après avoir effectuer un «Post» sur un forum où je mettais un exemple de carte FAST, un membre du forum me fit remarquer:
«Eh c'est marquer Cityoenneté CA/CA... Ça fait comme CACA... Ça dit ben ce que les américains pensent de nous autres!»
Hmmm! Y a pas tord c'est ça le pire... j'imagine ma prochaine traversée aux États-Unis avec le douanier américain:
Douanier: «Citizenship?»
Boubou: «Shit»
Douanier: «What?»
Boubou: «Yeah, it's written on the card, look... CACA... In english: SHIT»
Hmmm je sens que y va me répondre: «XRAY!»
«Eh c'est marquer Cityoenneté CA/CA... Ça fait comme CACA... Ça dit ben ce que les américains pensent de nous autres!»
Hmmm! Y a pas tord c'est ça le pire... j'imagine ma prochaine traversée aux États-Unis avec le douanier américain:
Douanier: «Citizenship?»
Boubou: «Shit»
Douanier: «What?»
Boubou: «Yeah, it's written on the card, look... CACA... In english: SHIT»
Hmmm je sens que y va me répondre: «XRAY!»
mercredi 9 avril 2008
Mon dernier voyage dans Chicago...
Comme je le mentionnais quelques messages avant, j'ai récemment quitté mon emploi chez Transnat Express afin de rejoindre les rangs de TransWest... Lors de mon dernier voyage j'ai effectuer le trajet Boucherville QC - West Bend WI - Boucherville QC - Jonesboro GA - Siloam GA - Plessisville Qc - Boucherville QC
À part ne pas avoir «chômer» durant cette dernière semaine, je me suis également amuser à faires quelques petits vidéos... Je me devais de filmer mon dernier passage à Chicago IL, dumoins pour un certain temps. J'ai toujours adoré la ville de Chicago. Hormis le traffic présent à toute heure du jour et de la nuit... Alors je vous présente ce petit vidéo. Apprécié la trame sonore ;-)
Également si vous vouloir voir à quoi ressemble un camion chargé qui essaye de grimper une pente de 8% sur 7 miles... Et bien voilà! Vous vous souvenez de la petite roche que j'ai ramené? Et bien c'est celle-ci que je transporte dans ce vidéo...
À part ne pas avoir «chômer» durant cette dernière semaine, je me suis également amuser à faires quelques petits vidéos... Je me devais de filmer mon dernier passage à Chicago IL, dumoins pour un certain temps. J'ai toujours adoré la ville de Chicago. Hormis le traffic présent à toute heure du jour et de la nuit... Alors je vous présente ce petit vidéo. Apprécié la trame sonore ;-)
Également si vous vouloir voir à quoi ressemble un camion chargé qui essaye de grimper une pente de 8% sur 7 miles... Et bien voilà! Vous vous souvenez de la petite roche que j'ai ramené? Et bien c'est celle-ci que je transporte dans ce vidéo...
Dîner en famille...
Soeurette: «Ah ouin en passant ton histoire de subway c'est tellement con!»
Boubou: «Quoi? Comment ça tu sais ça???»
Soeurette: «Bien, ton blog...»
Boubou: «Quoi, comment ça tu sais que j'ai fait un blog!»
Soeurette: «Ben tu la marqué sur ton MSN... y est trop cool!»
Frérot: «Ah! Ah! Tu t'es faite un blog!»
Boubou: «Ouin et puis?»
Frérot: «Bah... c'est ça...»
Ont va faire attention à ce qu'ont dit sur la famille... ;-)
Boubou: «Quoi? Comment ça tu sais ça???»
Soeurette: «Bien, ton blog...»
Boubou: «Quoi, comment ça tu sais que j'ai fait un blog!»
Soeurette: «Ben tu la marqué sur ton MSN... y est trop cool!»
Frérot: «Ah! Ah! Tu t'es faite un blog!»
Boubou: «Ouin et puis?»
Frérot: «Bah... c'est ça...»
Ont va faire attention à ce qu'ont dit sur la famille... ;-)
Noisette
Noisette est mon gros chaton adoré. Enfin je dis gros, une fois rasé il est plutôt maigre! Il fait parti de ma vie depuis maintenant près de 3 ans. Il à toujours été espiègle et joueur. Il fait un mauvais coup (comme déroulé du papier de toilette sur toute sa longueur) et plutôt que de fuir il reste à côté jusqu'à ce qu'ont constate les faits...
«Noisette! Qu'est-ce ta encore fait!»
Et lui de nous regarder d'un air
«Ben voyons, c'est pas moi...»
Noisette est également très colleux. Il veut toujours recevoir ses caresses quotidiennes et il vient les chercher en ronronnant et parfois même avec un peu de bave question de bien laisser son odeur sur ses maîtres pour pas que les autres chats approchent! Si il est très sociable et affectif avec les humains (adultes comme enfants) il est à noter qu'il ne veut rien savoir des autres chats, incluant les femelles. Il les chasse de son territoire et refuse de partager ses maîtres.
Comme tout chat, Noisette adore se coucher dans le lit de son maître et se prélasser au soleil qui plombe par la fenêtre. Il dort de longues heures, en boule la queue entre les pattes arrières, pendant que votre humble serviteur écrit sur son blog ou jase avec ses copains. Lorsque je part en voyage il m'accompagne avec mes bagages jusqu'à la porte, me regarde d'un air triste, vient quêter un dernier câlin avant mon départ. Puis se précipite à la fenêtre, me regarde entrer dans ma voiture et quitter la cour. Lorsque je reviens de voyage, il s'active vers la fenêtre et lorsqu'il s'assure que c'est bien moi il se précipite vers la porte afin de me réserver un accueil royal. Ronronnement et frottage sur mes jambes sont à l'honneur. Il me suit partout, assiste au déballement de mes bagages préparés quelques jours auparavant, comme si il s'assurait que tout est bien là. Puis il se couche dans mon lit, à ma place, pour être sûr que je le remarque et que j'ai à le tassé si jamais je me couches. Les prochaines nuits il dormira avec moi, sans jamais me quitter des yeux, veillant sur moi.
Noisette à été là pour certains moments plus difficiles et moins heureux dans ma vie. Lorsque ma relation s'est terminé avec mon ex-copine il est venu avec moi. Les nuits qui ont suivi c'est avec moi qu'il a dormi, tentant de me consoler, de soulager ma peine. Un chat c'est magique, c'est un compagnon de vie. Il sait déceler mes chagrins, mes craintes, mes questionnements. Sans jamais poser de questions ni critiquer mes décisions. Je n'ai pas besoin de lui dire quoi que ce soit, il comprend immédiatement. Je ne peux rien lui cacher, je ne peux lui mentir. Lorsque mon téléphone sonne pour m'indiquer un nouveau SMS il sait tout suite c'est qui et se précipite avant moi au téléphone. Idem lorsque la même personne se connecte sur MSN.
Ce chat est magique. Ce chat est le meilleur ami que l'ont puisse avoir. Ce chat est mon chat. Ce chat, c'est Noisette.
Exotic Dancer
Le sommeil s'empare tranquillement de moi... Après tout il est déjà 1 hre du matin et je conduis depuis plus de 9hres déjà. Le Missouri est un état plutôt «côteux», des petits butons qui descendent et remontent, certains plus abruptes que d'autres. Aumoins ça tiens réveiller. L'enseigne de la compagnie de transport Prime Inc à Springfield MO aussi réveil tellement elle est lumineuse et criarde. Tout comme certains petits centres d'achats qui annonce des aubaines et escompte grandiose mais qui de loin ne semble pas si spectaculaire. D'ailleurs une autre de ses annonces apparaît au loin. Sûrment encore un magasin qui proclame des rabais extraordinaires...
«EXOTIC DANCER» «LADIES WELCOME» «JUST FOR YOU»
Le tout dans un rose nananne qui ferait fuir n'importe quel homosexuel. L'annonce est excessivement criarde et extravagante. Puis soudain un sourire m'apparaît en coin... Non, ne pensez surtout pas que j'ai envie de faire un arrêt, loin de là!
Aux États-Unis, les «clubs pour hommes» ne sont pas si fréquent dépendamment des états. Les «Adult stores» et «Adult Books» par contre sont assez présent. Je vous avoues n'avoir jamais arrêté mais cependant une curiosité m'apparaît chaque fois. Énormément de camions (bon faudrait pas exagéré, en général 2-3) sont souvent stationné dans ces magasins. En gros, ces magasins sont des «Sex shop» vendant des revues, des vidéos, des accessoires et des jouets de toutes sortes... Encore là je suppose! Je suis jamais rentré! Je le jure!
Bon revenons au club pour dame... Mon imagination débridé à pris le dessus... Est-ce que le stationnement est rempli de camions avec des chauffeurES solitaires qui s'ennuient elles aussi? Qui recherche un peu d'excitation? Est-ce que si pour les hommes certaines danseuses revêtent des costumes d'infirmières ou bien personnifie une maitresse d'école du côté des femmes les hommes revêtent des habits de mécanicien (faut bien rester dans le terme du camionnage!)???
Non vraiment mon imagination est trop débridé... Tant mieux, l'enseigne commence à disparaître au loin dans mes rétroviseurs...
«EXOTIC DANCER» «LADIES WELCOME» «JUST FOR YOU»
Le tout dans un rose nananne qui ferait fuir n'importe quel homosexuel. L'annonce est excessivement criarde et extravagante. Puis soudain un sourire m'apparaît en coin... Non, ne pensez surtout pas que j'ai envie de faire un arrêt, loin de là!
Aux États-Unis, les «clubs pour hommes» ne sont pas si fréquent dépendamment des états. Les «Adult stores» et «Adult Books» par contre sont assez présent. Je vous avoues n'avoir jamais arrêté mais cependant une curiosité m'apparaît chaque fois. Énormément de camions (bon faudrait pas exagéré, en général 2-3) sont souvent stationné dans ces magasins. En gros, ces magasins sont des «Sex shop» vendant des revues, des vidéos, des accessoires et des jouets de toutes sortes... Encore là je suppose! Je suis jamais rentré! Je le jure!
Bon revenons au club pour dame... Mon imagination débridé à pris le dessus... Est-ce que le stationnement est rempli de camions avec des chauffeurES solitaires qui s'ennuient elles aussi? Qui recherche un peu d'excitation? Est-ce que si pour les hommes certaines danseuses revêtent des costumes d'infirmières ou bien personnifie une maitresse d'école du côté des femmes les hommes revêtent des habits de mécanicien (faut bien rester dans le terme du camionnage!)???
Non vraiment mon imagination est trop débridé... Tant mieux, l'enseigne commence à disparaître au loin dans mes rétroviseurs...
Panic Brake
3 heures du matin... Je roule paisiblement sur la I-44 en direction de St-Louis MO, environ 20 miles avant cette ville... Pour ceux qui connaisse le coin, il y a plusieurs petites côtes qui descendent et remontent. Je descend paisiblement, ralentissant ma vitesse puisque j'approches de la grande ville missourinienne et que la vitesse passe de 70 mph à 65 mph puis 55 mph.
Mon quart de travail fini dans quelques minutes, je commences à être extenué... 12 heures derrières un volant ça fini par fatiguer son homme! Je commence à rêvasser un peu... Au lit peu douillet qui m'attend derrière ce rideau... Ce sac de couchage qui m'étouffe mais cet oreiller oh combien confortable! Je regarde le ciel du coin de l'oeil... Pas très dégagé ce soir mais ont voit tout de même la lune... Soudain...
«TABARNACK»
Pieds sur les freins, rétrograde deux vitesses d'un coup sans même prendre le temps de faire une clutch, rentre direct «dans le trou» avec un cri que les mécanos me tueraient si ils l'entendaient. Coup de volant vers la gauche... Un ravage de chevreuils en pleine banlieue de St-Louis. Pas un. Pas Deux. Pas trois. Ils devaient être pas moins de 50 chevreuils sur le bord de la route à me regarder MAIS SURTOUT à me sauter dans face en avant du camion, pas tous à la fois, seulement les 2 retardataires.
Je pousse un gros soupir de soulagement. Éviter de justesse. Y en manquait pas beaucoup, je crois même avoir touché les pattes du dernier qui a passé... Je reviens tranquillement au calme de la nuit... Je commence a relaxer quand soudain
ZIPPPPPPPPPPPP
«Non mais sacrament qu'est-ce tu viens de faire?»
J'avais oublier que quelqu'un dormait en arrière... Oopsss! Léger oubli!
«T'aurais du voir les chevreuils qui viennent de me sauter dans face...»
«Hen? T'es où là?»
«St-Louis.. ont arrive à jonction de la 55...»
«Des chevreuils en plein milieu de St-Louis... sur l'autoroute... Tu penses ma avaler ça?»
«Bahhhhh oui c'est la vérité...»
«En tout cas, si tu brakais de même avec ton flatbed tu as bien dû faire comme le voyage du gars l'autre jour!»
«Anyway, faut tu te lèves, ont switch bientôt...»
«Ouin... aurait préféré un café avec un petit sandwich comme réveil à place de me faire crisser en bas du lit...»
C'est la vie!
Mon quart de travail fini dans quelques minutes, je commences à être extenué... 12 heures derrières un volant ça fini par fatiguer son homme! Je commence à rêvasser un peu... Au lit peu douillet qui m'attend derrière ce rideau... Ce sac de couchage qui m'étouffe mais cet oreiller oh combien confortable! Je regarde le ciel du coin de l'oeil... Pas très dégagé ce soir mais ont voit tout de même la lune... Soudain...
«TABARNACK»
Pieds sur les freins, rétrograde deux vitesses d'un coup sans même prendre le temps de faire une clutch, rentre direct «dans le trou» avec un cri que les mécanos me tueraient si ils l'entendaient. Coup de volant vers la gauche... Un ravage de chevreuils en pleine banlieue de St-Louis. Pas un. Pas Deux. Pas trois. Ils devaient être pas moins de 50 chevreuils sur le bord de la route à me regarder MAIS SURTOUT à me sauter dans face en avant du camion, pas tous à la fois, seulement les 2 retardataires.
Je pousse un gros soupir de soulagement. Éviter de justesse. Y en manquait pas beaucoup, je crois même avoir touché les pattes du dernier qui a passé... Je reviens tranquillement au calme de la nuit... Je commence a relaxer quand soudain
ZIPPPPPPPPPPPP
«Non mais sacrament qu'est-ce tu viens de faire?»
J'avais oublier que quelqu'un dormait en arrière... Oopsss! Léger oubli!
«T'aurais du voir les chevreuils qui viennent de me sauter dans face...»
«Hen? T'es où là?»
«St-Louis.. ont arrive à jonction de la 55...»
«Des chevreuils en plein milieu de St-Louis... sur l'autoroute... Tu penses ma avaler ça?»
«Bahhhhh oui c'est la vérité...»
«En tout cas, si tu brakais de même avec ton flatbed tu as bien dû faire comme le voyage du gars l'autre jour!»
«Anyway, faut tu te lèves, ont switch bientôt...»
«Ouin... aurait préféré un café avec un petit sandwich comme réveil à place de me faire crisser en bas du lit...»
C'est la vie!
mardi 8 avril 2008
Une formation? Non! Un voyage de rêve...
Et bien voilà, ma formation est complété. À vrai dire selon le formateur je n'aurais même pas eu besoin de formation. Cependant je dirais que le sérieux et le professionnalisme d'une compagnie de transport passe d'abord et avant tout par la formation de ses employés et peu importe le nombre d'années d'expériences que l'ont possède, un petit «refresh» est toujours bon.
Parti le 1er avril (non ce n'est pas un poisson...), nous avons livré vendredi à Salt Lake City en Utah (première étape de 3583 kilomètres) nous nous sommes ensuite dirigé vers Guadalupe en Californie (seconde étape de 1550 kilomètres). Première expérience de cueillette de «Produce» (fruits et légumes en bon français...).
Ça c'est assez bien déroulé. L'attente ne fût pas très longue, 2 heures et nous étions chargés, papiers en main. Direction la balance pour vérifier si notre poids est légal (sur les voyages de retour de Californie, les compagnies s'efforcent de maximiser leur rentabilité en remplissant les remorques de toute l'espace disponible et du poids légal permis). Nous sommes trop pesant sur la masse totale (environ 200lbs en trop ce qui peut être dans la tolérance généralement permise par les autorités) mais surtout beaucoup trop pesant sur l'essieu de la remorque. Retour à l'expéditeur afin d'enlever de la marchandise.
Papiers en main avec le reçu de la balance, je présente le tout au répartiteur de l'endroit. Il examine le tout et m'indique une porte où reculer immédiatement. Après un court délai d'attente (30 mins ce qui est très court semble-t'il), la personne qui effectue le chargement se présente à ma porte et retire une palette. Il me fait signe que je peux quitter. Je lui demande de retirer une deuxième palette (j'ai 2000 lbs de trop sur l'essieu) en lui précisant qu'une seule palette ne me permet pas de régler mon problème de surcharge. Il refuse catégoriquement. Après m'être tanné de m'obstiner avec, je retourne chercher mes nouveaux papiers et reviens dans le camion.
Formateur: «Je t'avais dit de lui demander d'en enlever deux...»
Moi: «Je sais, j'y ai dit mais y a rien voulu savoir y s'est mis a m'obstiner que une je serai correcte.. J'ai eu beau lui montrer le coupon de la balance...»
Formateur: «Sacr******, je le savais que ça avait trop bien été»
Retour au truckstop pour se re-pesé à nouveau... Encore une fois trop pesant sur l'essieu de la remorque... Retour au client... Le répartiteur surpris de me revoir me demande ce qui se passe... Je lui redonne le nouveau coupon... Embêté mais surtout en beau fusil de me revoir, il me redonne une porte. Cette fois, 15 mins et tout était réglé. Bah, une petite mésaventure, ça pouvait pas être un voyage parfait non plus...
Normalement pour se rendre à Guadalupe CA nous aurions passé par la I-15 Sud et j'aurais traversé Las Vegas NV. Malheureusement, le répartiteur nous avons demandé de prendre une direction pour le nord de la Californie et nous avons donc continué sur la I-80 direction Ouest. Ce n'est que quelques miles plus loin que notre destination à changé et que nous avons constaté que nous aurions emprunté la I-15 et par le fait même vu Las Vegas... Bah, ce n'est que parti remise!
De Guadalupe CA nous sommes revenus par la CA-101 qui devient la I-215, qui rejoint la I-15 pour la I-40 pour ensuite prendre la I-44. À St-Louis MO, la I-44 devient la I-55 pour rejoindre la I-70 que nous suivons jusqu'à Indiannapolis IN pour emprunter la I-69 afin de rejoindre la I-94 afin de traverser à Windsor ONT. De là, nous suivons la 401 qui rejoint l'autoroute 20 au Québec qui nous amène, enfin, à la maison! Compliqué? Non, pas tant que ça ont s'habitue assez bien!
Comme je mentionnais, le voyage s'est très bien déroulé. Le formateur était des plus sympathique et nous nous sommes très bien entendus dès le départ. Il m'a permis de corriger certains défauts que j'aurai eu en faisant des trajets en «team» comme de couper le frein moteur (jacob) et se laisser descendre sur le neutre lorsqu'ont emprunte des sorties afin de minimiser les bruits pendant que l'autre dort. J'avais quelques craintes comme l'incapacité de m'endormir pendant que le camion continue d'avancer. Cette crainte s'est dissipé rapidement, n'ayant rencontré aucun problème à m'endormir, à mon grand étonnement. Également la crainte de ne pas aimer l'expérience de rouler à 2 chauffeurs. Il faut dire que sur ce point je ne peux encore totalement m'exprimer. La bonne entente entre 2 chauffeurs est primordial et je n'ai pas encore de partenaire officiel. Je ne m'attends pas à trouver le bon en commençant mais sait-on jamais!
Je ramènes de superbes images de ce voyage, ne serait-ce que la vue du Pacifique! Les montagnes dans l'Utah de même que les Truckee Mountains sont merveilleuses! Le coucher de soleil dans le désert du Mojave est saisissant. J'ai malheureusement traversé l'Arizona de nuit donc je n'ai pu apprécié les fameux cactus, quoi qu'ont ma spécifier qu'ils étaient plus au sud. Mais bon, ont ne peut pas tout voir du premier coup!
Itinéraire complété...
Les merveilleuses montagnes de l'Utah
L'Océan Pacifique... enfin!
Conversation sur la 80...
Formateur: «En tout cas, les trains routiers sont populaires ici...»
Moi: «Ouin mais ça me surprend qui est pas plus de B-Train que ça... C'est tous des A-Train et des Mountain Pike»
Formateur: «Des quoi?»
Moi: «Des Mountain Pike...»
Formateur: «Non ça va, j'avais compris mais ce que ta dit les B-chose et les A-chose...»
Moi: «Les B-Trains et les A-Trains... J'ai dit que c'est presque juste des A-Train y a pas beaucoup de B-Trains...»
Formateur: «C'est quoi la différence?»
Moi: «L'attelage...»
Formateur: «Mais encore...»
Moi: «Un A-Train tu vas avoir un bogey entre les deux remorques... Un autre petit trailer si tu préfère... Comme les UPS, FedEx... Les B-Trains tu as pas d'intermédiaire, tu es piné directement sur la remorque d'en avant. Généralement l'essieu de la première remorque va se glissé sous le trailer lorsque tu te promène juste avec le Pop et tu ressors l'essieu pour accrocher le deuxième pop et la fitfh wheel sort en même temps avec tes boyaux pour les mains à air et les lumières... Des fois l'essieu se glisse pas, il est fixe...»
Pendant que je fais l'explication, il consulte mon Atlas Rand McNally à la page où il explique les combinaisons de remorques.
Formateur: «Dans l'Atlas y appel des «Doubles» ou «Rocky Mountain Double», y parle pas de B-Train...»
Moi: «Non, c'est juste la façon dont il est attelé... Un Double ou un B-Train c'est la même affaire»
Formateur: «Anyway, c'est comme les gars de flatbed, sont toujours arrêté pis ça travail pas a moitié...»
GRRRRRRRR!
(Notez bien que le tout était dit avec humour et un grand sourire, il savait comment me piquer au vif... et il y prenait un malin plaisir!)
Moi: «Ouin mais ça me surprend qui est pas plus de B-Train que ça... C'est tous des A-Train et des Mountain Pike»
Formateur: «Des quoi?»
Moi: «Des Mountain Pike...»
Formateur: «Non ça va, j'avais compris mais ce que ta dit les B-chose et les A-chose...»
Moi: «Les B-Trains et les A-Trains... J'ai dit que c'est presque juste des A-Train y a pas beaucoup de B-Trains...»
Formateur: «C'est quoi la différence?»
Moi: «L'attelage...»
Formateur: «Mais encore...»
Moi: «Un A-Train tu vas avoir un bogey entre les deux remorques... Un autre petit trailer si tu préfère... Comme les UPS, FedEx... Les B-Trains tu as pas d'intermédiaire, tu es piné directement sur la remorque d'en avant. Généralement l'essieu de la première remorque va se glissé sous le trailer lorsque tu te promène juste avec le Pop et tu ressors l'essieu pour accrocher le deuxième pop et la fitfh wheel sort en même temps avec tes boyaux pour les mains à air et les lumières... Des fois l'essieu se glisse pas, il est fixe...»
Pendant que je fais l'explication, il consulte mon Atlas Rand McNally à la page où il explique les combinaisons de remorques.
Formateur: «Dans l'Atlas y appel des «Doubles» ou «Rocky Mountain Double», y parle pas de B-Train...»
Moi: «Non, c'est juste la façon dont il est attelé... Un Double ou un B-Train c'est la même affaire»
Formateur: «Anyway, c'est comme les gars de flatbed, sont toujours arrêté pis ça travail pas a moitié...»
GRRRRRRRR!
(Notez bien que le tout était dit avec humour et un grand sourire, il savait comment me piquer au vif... et il y prenait un malin plaisir!)
Reitnouer...
Formateur: «Maudit que c'est laid un flatbed...»
Moi: «Ta pas vu les Reitnouer... Ça bat plein de reefer»
Formateur: «Un quoi?»
Moi: «Un Reitnouer... Un modèle de flatbed... Commes les Manacs, Wabash, Utility...»
Formateur: «Qu'est-ce qu'ils ont de spécial?»
Moi: «Bah c'est vraiment des belles remorques... J'aime bien leur cul... Leurs lumières... J'ai vu des photos du modèle 25e anniversaire y est vraiment écoeurant...»
Formateur: «Moi à ton âge je checkais le cul des filles, pas ceux des trailers de truck...»
Comme dirait Giraf... OWNED!
Site web de la compagnie Reitnouer
Moi: «Ta pas vu les Reitnouer... Ça bat plein de reefer»
Formateur: «Un quoi?»
Moi: «Un Reitnouer... Un modèle de flatbed... Commes les Manacs, Wabash, Utility...»
Formateur: «Qu'est-ce qu'ils ont de spécial?»
Moi: «Bah c'est vraiment des belles remorques... J'aime bien leur cul... Leurs lumières... J'ai vu des photos du modèle 25e anniversaire y est vraiment écoeurant...»
Formateur: «Moi à ton âge je checkais le cul des filles, pas ceux des trailers de truck...»
Comme dirait Giraf... OWNED!
Site web de la compagnie Reitnouer
«Auriez-vous une autre cenne?»
Le ridicule ne tue pas qu'il dise?
Je roule sur l'interstate 15 direction nord en Californie... Il est passé 17 heures au Québec et l'appétit commence à me gagner lentement mais sûrment. Soudainement, au milieu de nulle part surgit Barstow CA avec un TA truckstop muni d'un subway... «Hmmm, ça serait pas mauvais...»
Je fait ni un ni deux et prends la sortie, arrête à la lumière, fait mon virage à gauche, repasse par-dessus l'autoroute 15, refait un virage à gauche, stationne ce foutu camion avec cette foutue remorque qui refuse catégoriquement de se stationner comme du monde... Vite l'appétit me tenaille et l'idée de savourer un délicieux sous-marin me donne l'eau à la bouche... Enfin stationner, descend du camion et me précipite à l'intérieur... Après un bref arrêt à la toilette (ma mère ma toujours dit de se laver les mains avec de manger) j'arrive enfin au comptoir...
(Je traduis la conversation en français car vous comprendrez que le tout s'est déroulé en anglais)
Fille du subway: «Bonjour! Bienvenue chez Subway!»
Moi: «Bonjour! Je prendrais un 12 pouces poitrine de poulet grillé pain herbes italiennes et fromage»
(Bon je vous ferai grâce de vous de décrire le reste... Avis aux curieux, je le prends grillé au four avec cheddar, salade, tomate et oignons... Sans sauce)
Fille: «7.54$ svp»
Cherche méticuleusement parmi la tonne de monnaie que j'ai dans mes poches 2 précieux 25¢ et 4 belles cennes noires... Ça fera moins lourds dans les poches. Je finis par lui tendre 10.54$... Elle examine mon billet de 10$; bah, rien à craindre je passe pas de faux billets... Elle examine ma monnaie maintenant... Elle scrupte méticuleusement chaque cennes noires, une par une. BANG!
Fille: «Pardonnez moi monsieur, auriez-vous une autre cenne noire? Celle-ci est canadienne...»
Moi: «Êtes-vous sérieuse...?»
Fille: «Je suis désolée, nous n'acceptons pas l'argent canadien...»
Moi: «C'est un sou noir... UNE CENNE NOIRE! Vous rendez vous compte qu'elle vaut exactement la même valeur qu'une cenne noire américaine? Vous rendez-vous compte qu'en réalité une cenne noire coûte environ 3¢ à produire? Un 25¢ canadien je pourrais comprendre, mais UNE CENNE NOIRE!»
Fille: «Je suis désolée... mais je ne peux l'accepter...»
UNE CENNE NOIRE! Non mais j'aurais tout vu... Et c'est pas comme si elle la feuille d'érable lui avait sauté au visage, elle à scrupuleusement vérifié cenne par cenne afin d'être bel et bien sûr qu'elles soient toutes américaines! Non mais...
J'ai fini par manger mon subway. De retour au camion mon formateur se réveil:
«Encore arrêter! Maudit gars de flatbed!»
«Non mais elle a checker mes cennes noires! Crime a ma redonné ma cenne canadienne!»
«De quoi tu parles?»
«Ah laisse faire... je me comprends»
Je roule sur l'interstate 15 direction nord en Californie... Il est passé 17 heures au Québec et l'appétit commence à me gagner lentement mais sûrment. Soudainement, au milieu de nulle part surgit Barstow CA avec un TA truckstop muni d'un subway... «Hmmm, ça serait pas mauvais...»
Je fait ni un ni deux et prends la sortie, arrête à la lumière, fait mon virage à gauche, repasse par-dessus l'autoroute 15, refait un virage à gauche, stationne ce foutu camion avec cette foutue remorque qui refuse catégoriquement de se stationner comme du monde... Vite l'appétit me tenaille et l'idée de savourer un délicieux sous-marin me donne l'eau à la bouche... Enfin stationner, descend du camion et me précipite à l'intérieur... Après un bref arrêt à la toilette (ma mère ma toujours dit de se laver les mains avec de manger) j'arrive enfin au comptoir...
(Je traduis la conversation en français car vous comprendrez que le tout s'est déroulé en anglais)
Fille du subway: «Bonjour! Bienvenue chez Subway!»
Moi: «Bonjour! Je prendrais un 12 pouces poitrine de poulet grillé pain herbes italiennes et fromage»
(Bon je vous ferai grâce de vous de décrire le reste... Avis aux curieux, je le prends grillé au four avec cheddar, salade, tomate et oignons... Sans sauce)
Fille: «7.54$ svp»
Cherche méticuleusement parmi la tonne de monnaie que j'ai dans mes poches 2 précieux 25¢ et 4 belles cennes noires... Ça fera moins lourds dans les poches. Je finis par lui tendre 10.54$... Elle examine mon billet de 10$; bah, rien à craindre je passe pas de faux billets... Elle examine ma monnaie maintenant... Elle scrupte méticuleusement chaque cennes noires, une par une. BANG!
Fille: «Pardonnez moi monsieur, auriez-vous une autre cenne noire? Celle-ci est canadienne...»
Moi: «Êtes-vous sérieuse...?»
Fille: «Je suis désolée, nous n'acceptons pas l'argent canadien...»
Moi: «C'est un sou noir... UNE CENNE NOIRE! Vous rendez vous compte qu'elle vaut exactement la même valeur qu'une cenne noire américaine? Vous rendez-vous compte qu'en réalité une cenne noire coûte environ 3¢ à produire? Un 25¢ canadien je pourrais comprendre, mais UNE CENNE NOIRE!»
Fille: «Je suis désolée... mais je ne peux l'accepter...»
UNE CENNE NOIRE! Non mais j'aurais tout vu... Et c'est pas comme si elle la feuille d'érable lui avait sauté au visage, elle à scrupuleusement vérifié cenne par cenne afin d'être bel et bien sûr qu'elles soient toutes américaines! Non mais...
J'ai fini par manger mon subway. De retour au camion mon formateur se réveil:
«Encore arrêter! Maudit gars de flatbed!»
«Non mais elle a checker mes cennes noires! Crime a ma redonné ma cenne canadienne!»
«De quoi tu parles?»
«Ah laisse faire... je me comprends»
jeudi 3 avril 2008
Bref résumé de mon présent voyage...
Et bien voilà! Parti mardi soir peu après l'heure du souper pour Salt Lake City en Utah... Livraison vendredi matin donc ont peut monter en «pépère» et arrêter dormir quelques heures pour dormir, camion arrêté ce qui est fort agréable je dois avouer! Pour une première «vrai» expérience de voyage en équipe de 2 chauffeurs, je me dois d'avouer que je suis surpris. Je me suis adapté beaucoup plus facilement que je ne l'aurais cru. Je m'attendais à avoir de la difficulté à dormir lorsque le camion est en mouvement alors que ce n'est pas vraiment le cas. Il est vrai cependant que je me dois de corriger certaines habitudes que j'avais lorsque je voyageais en solo. Les petits gestes les plus anodins comme d'éviter de parler au téléphone, d'écouter de la musique trop fort (je sens que l'achat de mon lecteur MP3 va servir avec les écouteurs!), ne pas mettre le frein moteur inutilement... Bref des petites choses à penser! Mais l'adaptation ce fait plutôt bien, à ma très grande surprise. Ont prévoit ramasser dans le sud de la Californie donc descendre la I-15 Sud et traverser.. Las Vegas NV! Un rêve! Si ça se produit, pendant mon premier voyage dans cette compagnie je vais déjà avoir traversé une bonne partie des États qui «manque» sur ma carte pour complété mon tour complet des États-Unis. Jusqu'à présent je peux ajouter l'Iowa au complet (je m'étais seulement rendu jusqu'à Davenport, quelques miles à l'entrée de l'état), le Nebraska, le Wyoming et l'Utah. C'est déjà pas si mal je trouves...
Sur ce, il ne me reste qu'à vous dire à la prochaine... Ah oui! Je devrais sortir mon appareil photo pour les prochains jours... Je le laissé derrière donc je n'ai pas pris des photos des montagnes dans le Wyoming et l'Utah, certaines en valaient le coup.
Sur ce, il ne me reste qu'à vous dire à la prochaine... Ah oui! Je devrais sortir mon appareil photo pour les prochains jours... Je le laissé derrière donc je n'ai pas pris des photos des montagnes dans le Wyoming et l'Utah, certaines en valaient le coup.
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