vendredi 28 mars 2008

L'affaire Jonathan Roy...

Je viens de voir la fameuse bagarre qui à eu lieu plutôt cette semaine dans le match opposant les Remparts de Québec et les Saguéens de Chicoutimi de la LHJMQ. Pour ceux qui n'aurait pas vu les images en questions...


Ont voit clairement dans un premier temps le fils de Patrick Roy, Jonathan, être retenu par un arbitre. Ensuite, comme expliqué dans le reportage, il échappe à la vigilance des arbitres et se dirige vers le gardien des Sags, Bobby Nadeau. Il faut préciser qu'une mêlée générale est en cours... Là où le geste choque, c'est que Jonathan Roy saute littéralement sur Bobby Nadeau qui n'a pas du tout envie de se battre et ne participe même pas à la bagarre, il cherche plutôt à se protégé! Après avoir donner quelques coups, le jeune Roy se dirige vers le centre de la patinoire, bras dans les airs, super fier de son geste et retourne se battre avec un autre joueur des Sags! C'est pas un peu baveux? Ce gars là mériterait simplement d'être banni de la ligue. Son père à déjà un caractère bouillant ont voit que ça ne s'est pas amélioré avec son fils. Non seulement il est un gardien des plus ordinaires qui n'impressionne personne, il est dans cet équipe simplement parce que son père est l'entraîneur et le directeur général!

Serait-ce également le temps pour Patrick Roy de se retirer définitivement de la LHJMQ, dumoins de son poste d'entraîneur? Oui cet homme à accompli plusieurs exploits dans la LNH. Oui ce fût un excellent joueur. Mais depuis qu'il est présent en tant qu'entraîneur dans la LHJMQ il ne fait qu'apporter du trouble et fait son «Roy». (Petit jeu de mot...) Les scandales ne font que s'accumuler avec cet homme.

Mais l'histoire ne s'arrête pas là... Pas plus tard que aujourd'hui, la ministre de l'Éducation, du Sport et du Loisir du Québec (MELS) à fait l'annonce que les bagarres et la violence devront être chose du passé du hockey! Je suis contre la violence il va de soit, mais les bagarres ont toujours été présentes dans le hockey, qu'ont le veule ou non. Même si ont dit être contre, ont est les premiers à être debout pis crier «Envoie! Criss y en une sur la gueule!» et apprécié le spectacle. Certaines bagarres par contre ont dépassé les limites. Souvenez-vous de «l'affaire Todd Bertuzzi». Le match du Vendredi Saint (Montréal vs Québec). Je crois que ce geste qui à été posé par le jeune Roy en fait parti. Oui peut-être qu'ont parle énormément de cette affaire parce que c'est le fils de Patrick Roy, le héros de la LNH. Mais peu importe qui est notre père ou notre mère, je crois que ce geste n'avait pas sa place.

Mais revenons à la ministre... C'est bien qu'ont dise qu'ont ne veut plus de violence dans le sport amateur, surtout avec les jeunes. Mais doit-on commencer à encadrer une ligue, qui n'est pas gouvernementale, avec des lois? Je crois que le MELS n'a pas à s'impliquer dans cette histoire. Un point c'est tout! Remettez plus de cours d'éducation physique mais laisser les organismes se géré eux même!

Le dossier préparé par Canoë sur l'affaire Jonathan Roy

1 commentaire:

Grand Manitou a dit…

Le pire du pire dans cette bagarre, c'est de voir l'entraineur faire signe au joueur de "Go go go va fesser dans l'tas": ça équivaut pour moi au Hells qui va dire à son "striker": "vas lui casser les jambes"!

Et je pourrais être d'accord sur le point que la ligue devrait être en mesure de se discipliner elle-même. Mais lorsqu'elle ne le fait pas, comme dans ce cas (ou le jeune Roy n'a pas eu une ben grosse punition, et a finalement quitté l'équipe par choix parce qu'il est juste un gardien très ordinaire; et le vieux Roy n'a rien eu (ou si peu, je ne me souviens plus)), qu'est-ce l'État peut ou doit faire? Rendu à ce point, on ne parle plus simplement de "ouin, ça a brassé en criss à la game à soir" entre des adultes consentants (d'ailleurs, au Junior Majeur, environ 4 joueurs par équipe sont adultes, les autres sont donc des mineurs, et il faut donc prendre ce fait en considération).

On est proche de l'assault pur et simple. Replaçons la situation dans un bar disons... On pourrait se parler fort, se regarder dans le blanc des yeux, parce qu'on est un peu pompette et qu'on regarde/convoite la même fille. On pourrait même s'offrir des taloches. Jusque là, tout va bien. À partir du moment où l'on se touche, si c'est léger (genre: ôte-toi donc de mon chemin), j'imagine que personne ne porte plainte, et on s'en tire. Mais si l'un saute sauvagement sur l'autre, on n'est plus dans les même barêmes...

Jusqu'à maintenant, la Justice d'aucun n'état, sauf quelques exceptions, n'a eu à intervenir, car la ligue en cause sanctionnait raisonnablement le fautif. Mais lorsqu'elle ne le fait pas, on trace la limite à quel hauteur? Et lorsque des mineurs sont impliqués?

Mais je reste consicient que pour les Libéraux, c'était une belle occasion de mettre un couvercle sur la marmitte...