Une amie me faisait part récemment que les journalistes ont découvert que pour être agent carcéral («screw») il ne fallait qu'un secondaire 5.
Et ça vous insurge?
Allumez...
Le problème ne se situe pas là dans notre maaaarveilleux système pénal québécois et même canadien.
Je vais vous parler du système québécois, celui que je connais. Le fédéral, j'y ai jamais mis les pieds.
Bon premièrement c'est pas vrai qu'il faut simplement un secondaire 5 pour devenir un Constable Spécial en Service Correctionnel (réel titre des «screws» québécois, communément appelé Constable Spécial (CS) ou agent du MSPQ (Ministère de la Sécurité Publique du Québec)).
Le secondaire 5 est essentiel ET des études post-secondaire c'est-à-dire AEC (Attestation d'Études Collégial) en Intervention Carcéral/Milieu fermé (le titre du programme peut avoir changer) ou bien un DEC (Diplome d'Études Collégiales) en Techniques Policières (TP), Technique d'Intervention en Déliquance (TID) et j'en passe. Je crois qu'il accepte également les DEC en Sciences Humaines avec un profil Intervention ou Psychologique.
Cependant, pour combler les postes, le MSPQ à décrété il y a quelques années que chaque année d'études post-secondaire manquantes pouvait être comblé par 2 années d'expérience pertinente. Exemple? Agent de sécurité. C'est cette dernière qui ma permis de devenir Agent Carcéral.
Mais ont doit se comprendre. Une personne qui n'a qu'un simple DES à beaucoup de difficulté à réussir le processus et se rendre jusqu'au bout. C'est exceptionnel. Un peu comme ceux qui voudrait rentrer comme «conventionnel» dans un corps de police.
Dites vous que les personnes qui réussissent à devenir un agent correctionnel sont, malgré tout ce que vous pouvez avoir comme préjugés, excessivement compétent. Les test sont particulièrement rigoureux surtout ceux à trait psychologique. Beaucoup d'appelés mais peu d'élus comme ont dit. D'ailleurs, plusieurs change de carrière après 5 ans. Les «murs», c'est plus que «rough». C'est pas un monde, c'est inhumain.
Mais je vous le dis, ne vous insurgez pas pour les conditions d'admissions des agents carcéraux, le problème est pas là.
Les maudites libérations conditionnelles. Si vous saviez comment ça fonctionne. Un directeur de prison peut décider au 1/6 de la peine du détenu de lui donner des «autorisation temporaire» où le détenu «punch» carrément «in» et «out»! Il sort les fin de semaines et revient (si ça lui tente) le lundi matin. Ça avait été aboli après «l'affaire Livernoche» (autres articles ici, ici, et ici) et ça refait surface, en douce, quelques années plus tard. Maintenant j'ignore si ça été ré-aboli ou non.
Ne mettez pas non plus la faute sur les commissaires des libérations conditionnelles. Ce sont de simples citoyens, un peu comme les jurys, qui ne dispose pas de tous les outils nécessaire pour apporter un bon jugement. Ils ont souvent une pression pour libéré de la place «en-dedans».
Alors qui sont les vrais responsables?
VOS ÉLUS!
ILS FONT RIEN!
Les lois ont pas changé depuis des lustres, ou très peu. Ça intéresse personne ce qui se passe dans les prisons du Québec. C'est pas un gros enjeu politique, c'est plus important (ah et avec raison c'est vrai) la santé, l'éducation et les finances. Vivez en santé, riche et bien éduqué mais faite vous assassiner par un récidiviste ont s'en caliss.
La solution idéale je ne l'ai pas. Avoir plus de commissaires, mieux informés et outillés aideraient certainement. Plus d'agents de libérations conditionnelles avec plus de pouvoir aussi.
Je crois, et je veux continuer de croire, que le réhabilitation est possible. Il y a de merveilleux exemples mais ont en parle pas parce que c'est pas intéressant aux nouvelles de 18hres. C'est mieux celui qui à été libéré y a 6 mois après avoir passé 1 an et demi pour avoir violer 2 mineures et qui vient d'en tuer un après l'avoir violé.
Demandez moi pas ce que j'ai vu ou vécu, de vous racontez des histoires. Je peux pas. J'ai des accords de confidientalités à respecter. Mais renseignez-vous et réveillez-vous! Insurgez-vous sur les VRAIES RAISONS!
Si vous voulez devenir Agent Correctionnel ou voir les préalables, la fonction publique engage. Consultez le site du Trésor Québécois pour voir l'offre en question.
Et ça vous insurge?
Allumez...
Le problème ne se situe pas là dans notre maaaarveilleux système pénal québécois et même canadien.
Je vais vous parler du système québécois, celui que je connais. Le fédéral, j'y ai jamais mis les pieds.
Bon premièrement c'est pas vrai qu'il faut simplement un secondaire 5 pour devenir un Constable Spécial en Service Correctionnel (réel titre des «screws» québécois, communément appelé Constable Spécial (CS) ou agent du MSPQ (Ministère de la Sécurité Publique du Québec)).
Le secondaire 5 est essentiel ET des études post-secondaire c'est-à-dire AEC (Attestation d'Études Collégial) en Intervention Carcéral/Milieu fermé (le titre du programme peut avoir changer) ou bien un DEC (Diplome d'Études Collégiales) en Techniques Policières (TP), Technique d'Intervention en Déliquance (TID) et j'en passe. Je crois qu'il accepte également les DEC en Sciences Humaines avec un profil Intervention ou Psychologique.
Cependant, pour combler les postes, le MSPQ à décrété il y a quelques années que chaque année d'études post-secondaire manquantes pouvait être comblé par 2 années d'expérience pertinente. Exemple? Agent de sécurité. C'est cette dernière qui ma permis de devenir Agent Carcéral.
Mais ont doit se comprendre. Une personne qui n'a qu'un simple DES à beaucoup de difficulté à réussir le processus et se rendre jusqu'au bout. C'est exceptionnel. Un peu comme ceux qui voudrait rentrer comme «conventionnel» dans un corps de police.
Dites vous que les personnes qui réussissent à devenir un agent correctionnel sont, malgré tout ce que vous pouvez avoir comme préjugés, excessivement compétent. Les test sont particulièrement rigoureux surtout ceux à trait psychologique. Beaucoup d'appelés mais peu d'élus comme ont dit. D'ailleurs, plusieurs change de carrière après 5 ans. Les «murs», c'est plus que «rough». C'est pas un monde, c'est inhumain.
Mais je vous le dis, ne vous insurgez pas pour les conditions d'admissions des agents carcéraux, le problème est pas là.
Les maudites libérations conditionnelles. Si vous saviez comment ça fonctionne. Un directeur de prison peut décider au 1/6 de la peine du détenu de lui donner des «autorisation temporaire» où le détenu «punch» carrément «in» et «out»! Il sort les fin de semaines et revient (si ça lui tente) le lundi matin. Ça avait été aboli après «l'affaire Livernoche» (autres articles ici, ici, et ici) et ça refait surface, en douce, quelques années plus tard. Maintenant j'ignore si ça été ré-aboli ou non.
Ne mettez pas non plus la faute sur les commissaires des libérations conditionnelles. Ce sont de simples citoyens, un peu comme les jurys, qui ne dispose pas de tous les outils nécessaire pour apporter un bon jugement. Ils ont souvent une pression pour libéré de la place «en-dedans».
Alors qui sont les vrais responsables?
VOS ÉLUS!
ILS FONT RIEN!
Les lois ont pas changé depuis des lustres, ou très peu. Ça intéresse personne ce qui se passe dans les prisons du Québec. C'est pas un gros enjeu politique, c'est plus important (ah et avec raison c'est vrai) la santé, l'éducation et les finances. Vivez en santé, riche et bien éduqué mais faite vous assassiner par un récidiviste ont s'en caliss.
La solution idéale je ne l'ai pas. Avoir plus de commissaires, mieux informés et outillés aideraient certainement. Plus d'agents de libérations conditionnelles avec plus de pouvoir aussi.
Je crois, et je veux continuer de croire, que le réhabilitation est possible. Il y a de merveilleux exemples mais ont en parle pas parce que c'est pas intéressant aux nouvelles de 18hres. C'est mieux celui qui à été libéré y a 6 mois après avoir passé 1 an et demi pour avoir violer 2 mineures et qui vient d'en tuer un après l'avoir violé.
Demandez moi pas ce que j'ai vu ou vécu, de vous racontez des histoires. Je peux pas. J'ai des accords de confidientalités à respecter. Mais renseignez-vous et réveillez-vous! Insurgez-vous sur les VRAIES RAISONS!
Si vous voulez devenir Agent Correctionnel ou voir les préalables, la fonction publique engage. Consultez le site du Trésor Québécois pour voir l'offre en question.
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