Je lisais un billet fait sur un autre blog et j'ai eu le goût de commenter après avoir lu un commentaire laissé en faisant un inside. Mais finalement je ne l'ai pas fait parce que je ne sais pas comment l'auteure l'aurait pris.
Ça aurait sonné comme suit:
Vois-tu, si tu aimerais l'hiver tu aurais pu aller prendre une grande marche dehors, avec lui et par la suite rentré à l'intérieur. Ayant froid, tu pourrais préparer 2 chocolats chauds, avec guimauve, crème fouetté et cannelle saupoudré sur le dessus. Devant un feu de foyer bien chaud, tu aurais pu, en prétextant que tu avais toujours froid, te rapprocher et te coller gentiment sur lui, ses bras autour de toi pour te réchauffer.
Ahhh comme je suis romantique...
************
Je me souviens lorsque j'étais jeune, mon père s'était acheté une souffleuse. Après chaque «tempête», je voulais tellement sortir pour déneiger avec sa nouvelle acquisition.
C'était à l'époque où j'avais pas le droit d'y toucher, l'époque où je voulais absolument déneiger avec la souffleuse, tondre la pelouse l'été, passer le weed eater également... Toutes ces choses interdites qui plus tard je ne voulais rien savoir.
Ainsi donc, lorsque j'aidais Papa à déneiger la cour, pour me récompenser et se réchauffer nous allions au Tim Horton pas très loin de la maison question de déguster un chocolat chaud et un beigne (chocolat au miel pour moi, roue de tracteur pour lui avec son café).
C'était mon moment préféré. Bien que nous ne jasions pas énormément, je passais du temps si précieux avec mon paternel.
Parfois, c'est maman qui nous attendait avec une bouilloire bien chaude pour faire des chocolats chauds maisons.
Je me souviens de la fois où elle mit une grosse guimauve dedans le mien. Intrigué, je le regarda avec un air d'un enfant-de-10-ans-qui-se-questionne-sur-la-guimauve:
«Qu'est-ce tu fais là..?»
Et elle de répondre:
«Goûte»
Et de faire mon air ébahi de «C'est bon!» après une gorgée au début incertaine.
Le déneigement se faisait plus facilement quand je savais qu'un chocolat chaud m'attendait à l'intérieur.
J'aimais les hivers dans mon enfance. Tellement de bons souvenirs. Ont dirait que tous mes souvenirs se retrouvent durant cette saison. Comme Grand-Papa au chalet qui préparait ses jus d'oranges le matin pendant les vacances de noël. Le chalet de Sutton, avec nos lits à moi et frérot dans la mezzanine au-dessus du salon où nous «espionnions» les «grands». Le vent hivernal qui fouettait le carillon extérieur et le faisait tinter de sa mélodie.
Les balades en «4 roues» (VTT) avec nos 3 skis ou la luge derrière.
Le temps des sucres qui arrivaient si vite également.
Ont dirait que même si l'hiver est une saison morte, elle finit toujours par passer rapidement.
J'aimais vraiment les hivers de mon enfance...
Ça aurait sonné comme suit:
Vois-tu, si tu aimerais l'hiver tu aurais pu aller prendre une grande marche dehors, avec lui et par la suite rentré à l'intérieur. Ayant froid, tu pourrais préparer 2 chocolats chauds, avec guimauve, crème fouetté et cannelle saupoudré sur le dessus. Devant un feu de foyer bien chaud, tu aurais pu, en prétextant que tu avais toujours froid, te rapprocher et te coller gentiment sur lui, ses bras autour de toi pour te réchauffer.
Ahhh comme je suis romantique...
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Je me souviens lorsque j'étais jeune, mon père s'était acheté une souffleuse. Après chaque «tempête», je voulais tellement sortir pour déneiger avec sa nouvelle acquisition.
C'était à l'époque où j'avais pas le droit d'y toucher, l'époque où je voulais absolument déneiger avec la souffleuse, tondre la pelouse l'été, passer le weed eater également... Toutes ces choses interdites qui plus tard je ne voulais rien savoir.
Ainsi donc, lorsque j'aidais Papa à déneiger la cour, pour me récompenser et se réchauffer nous allions au Tim Horton pas très loin de la maison question de déguster un chocolat chaud et un beigne (chocolat au miel pour moi, roue de tracteur pour lui avec son café).
C'était mon moment préféré. Bien que nous ne jasions pas énormément, je passais du temps si précieux avec mon paternel.
Parfois, c'est maman qui nous attendait avec une bouilloire bien chaude pour faire des chocolats chauds maisons.
Je me souviens de la fois où elle mit une grosse guimauve dedans le mien. Intrigué, je le regarda avec un air d'un enfant-de-10-ans-qui-se-questionne-sur-la-guimauve:
«Qu'est-ce tu fais là..?»
Et elle de répondre:
«Goûte»
Et de faire mon air ébahi de «C'est bon!» après une gorgée au début incertaine.
Le déneigement se faisait plus facilement quand je savais qu'un chocolat chaud m'attendait à l'intérieur.
J'aimais les hivers dans mon enfance. Tellement de bons souvenirs. Ont dirait que tous mes souvenirs se retrouvent durant cette saison. Comme Grand-Papa au chalet qui préparait ses jus d'oranges le matin pendant les vacances de noël. Le chalet de Sutton, avec nos lits à moi et frérot dans la mezzanine au-dessus du salon où nous «espionnions» les «grands». Le vent hivernal qui fouettait le carillon extérieur et le faisait tinter de sa mélodie.
Les balades en «4 roues» (VTT) avec nos 3 skis ou la luge derrière.
Le temps des sucres qui arrivaient si vite également.
Ont dirait que même si l'hiver est une saison morte, elle finit toujours par passer rapidement.
J'aimais vraiment les hivers de mon enfance...
4 commentaires:
Wow ! Très beau texte !! Et je regarde dehors par cette journée de neige ( Banlieue de Québec) Et tu me donnes le gout d'un chocolat chaude-guimauve-crème-fouetté ....Hummmmm, ;)
Truckeuse (Isa)
Eh bien je suis un peu,pas mal,plus vieille que toi,et les hivers de mon enfance avaient plein de neige.
Les souvenirs des clôtures a neige,ou nous aurions pu parcourir des milles sans obstacle.
La neige qui montait sur la toiture de la galerie en avant de la maison.Je prenais la``traine sauvage`` et go pour la descente.
Quand mon père passait un après midi a déneigé avec son petit 55 et le gratte du voisin(plus jeune encore c`était avec des cheveaux).
L`étable qu`il nettoyait avec le``broc`` et le chariot qui sortait dehors et vidait directement dans un genre de tombereau a fumier.Les cheveaux qu`ils attelaient pour aller épandre ca dans le champs(aujourd`hui l`environnement refuse)
Les après-midi passé au bois a bucher,toujours avec les cheveaux.
Mon souvenir quand nous rentrions ce n`éetait pas le chocolat chaud mais le souper ou la soupe que maman avait préparé,le tout cuit sur un poêle a bois.Ah l`enfance....aujourd`hui a la première neige on se demande quand le printemps va arrivé....lollll
Ginette
J'me rappel quand moi aussi j'voulais dormir dans la mezzanine à Sutton et que vous vouliez même pas que j'y mette le bout de mon nez. Ih la la, pas trop sympathique tu sauras. N'empêche que moi aussi je garde de beaux souvenirs de mes hivers passés dehors quand j'étais petite, à jouer dans les feuilles avec grand-papa sur le terrain à Sutton, quand je m'étais perdue dans le chalet aussi... (A)
J'imagine que les souvenirs en temps difficiles sont les plus marquants: quand il fait froid, quand on reste pris, quand on manque d'essence (han, moi ça???), etc...
Aussi les rencontres familiales hors de la norme: avec les grands-parents ou toute la parenté (comme à Noel), une épluchette, etc...
Et l'hiver s'aprécie toujours mieux avec une souffleuse et/ou une motoneige (un 4 roues, ça peut faire le travail!). Si tu enlèves la corvée, c'est une très belle saison!
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