Résumé de mon voyage du 26 au 31 mai 2008

Eh bien voilà, un premier «Express» de compléter!

Le départ était prévu lundi pour 14hres mais nous sommes finalement parti en fin d'après-midi, direction Toronto pour un premier «switch» de remorque. Après m'être «légèrement» perdu (y en a un qui doit rire...) j'ai finalement trouvé notre cours: il faut spécifier que c'est la première fois que je me rendais à notre cours de Toronto.

Le switch fait, papier faxé au courtier de douane, je prenais enfin la direction de la Californie. Marmotte se réveilla (enfin!) et m'envoya un SMS afin de savoir où j'en étais rendu pour finalement se rendre compte que nous étions pas si loin l'un de l'autre. Suite à ces récents déboires avec son MAGNIFIQUE International Pro Star (notez le ton sarcastique pour le magnifique) je lui avais lancé à la blague que j'y apporterai un muffin au chocolat lorsque je la rejoindrai. Je tenu promesse mais malheureusement suite à l'écoeurantite aiguë de leur voyage ils quittèrent avant que je n'arrive... Dommage pour toi marmotte, un si bon muffin avec une bonne petite pinte de lait...

Ah petite histoire ici... Après avoir fait le plein de carburant à Cheyenne au Wyoming je décida de traverser l'autre côté de la rue au royaume du clown qui fait engraisser afin de commander du gras pour emporter. Il était 22hres (heure locale) et déjà la salle à manger était fermé... mais pas le service à l'auto. Eh bien, un camion ça ne passe pas dans un service à l'auto alors je me dirige vers la petite vitrine afin de commander mon repas. L'employée me répond d'un air bête qu'elle doit s'informer à son superviseur afin de savoir si elle peut me servir étant donner que je ne suis pas à bord de mon véhicule (!?!?!?!?). Le superviseur (qui avait environ 17 ans, imberbe et en paraissait 12 ans) m'informa gentiment (sarcastique) que je devais être à bord de mon véhicule. Je lui demande de se sortir gentiment la tête et de regarder sur sa droite mon véhicule. Il regarda mon camion (en fait, le cul de ma remorque) et m'informa que je n'étais pas le bienvenu (!?!?!?). Et ce McDo à un stationnement pour les camions... Mais je suis pas le bienvenue... J'avais franchement le goût d'aller me chercher du Arby's à côté (qui soit dit en passant est franchement meilleur que cette merde de Mcdo) et de lui manger direct dans face devant sa petite vitre de service à l'auto. Mais bon, pas de temps à perdre avec un moron de la sorte. Mais ma revenge sera douce, soyez en assuré! Ahhhhhh quand j'ai une rage de Mcdo...

Nous continuions notre route par la I 80 jusqu'à Salt Lake City où nous prenions la I 15 direction Fontana en Californie. Il s'agit de la route d'été que nous devons emprunter à chaque voyage, chose que j'ai appris cette semaine. Dans le Nebraska je fût étonné par le ciel orageux et vous pouvez voir les images que j'ai filmé de ce qui devena une tornade 45 minutes après notre passage. À vrai dire ce voyage fût parsemé d'avertissement et d'alertes sévères de risques de tornades pour le mid-west américain.

Rendu à Fontana nous avons effectuons notre second «switch» de remorque puis nous prenions la direction de Salinas au nord de la Californie. Encore une fois, votre humble serviteur se «fourra» largement dans le pétrin rendu à destination mais réussi tout de même à s'en sortir en professionnel qu'il est, ou du moins qu'il tente d'être! Ah pis arrête de rire hen... Ce qui se passe dans le camion reste dans le camion :D:D:D

Après ce troisième et dernier «switch» nous prenions la «direction maison» ou comme les Road Hammers diraient «Eastbound and down». J'ai eu la merveilleuse chance de grimper les petits butons de Salt Lake City avec un camion qui en arrachait quelques peu... En effet, l'huile surchauffait et le moteur s'étouffa à quelques reprises (protection du moteur, c'est un arrêt automatique commandé par l'ordinateur du moteur ou «ECM»). Après quelques conseils de mon nouveau partenaire je fini par atteindre le «sommet» 1 heure plus tard alors qu'il n'en prends normalement que 15 minutes. Les joies du métier!

Sur le retour je surveillais attentivement la météo par le biais du site weather.com et particulièrement les avertissements de tornades. Certe j'aimerais bien en vivre une, voir le «c'est quoi» mais tout de même mieux vaut être prudent... d'autant plus que j'en chierai sûrment dans mes culottes!

Itinéraire complété