lundi 8 septembre 2008

Histoire de reefer...

Comme à l'habitude, nous attendions (im)patiement notre remorque à Salinas CA. Ayant la crainte que nous serions là encore pour plusieurs heures, André commença à regarder de façon plutôt croche les remorques question de se trouver un endroit pour faire un «numéro 2» et moi ayant foutument faim, nous décidions de nous diriger vers le Pilot à proximité question de profiter des installations sanitaires (ma maman ma toujours dit de bien me laver les mains avant de manger, même si c'est de la «marde clown») et se ravitailler en nourritures diverses. Quel ne fût pas notre surprise, parce que ce ne fût vraiment pas une surprise, de voir notre remorque stationner avec le camion juste après la balance. Le camionneur sortit du truckstop et je l'appela.

Vérifiant si c'était bel et bien notre remorque chérie, nous convenions d'un endroit sécuritaire pour faire l'échange sans nuir à personne. Comme la plupart de ses confrères californiens, c'était un jeune mexicain qui ne parlait pas beaucoup l'anglais et nous avions un peu de misère à nous comprendre. Il tentait de me donner une information qui me semblait importante et je lui lança alors un «Habla un poco de espagnol» et lui de me regarder avec un large sourire pour me lancer «LA GASOLINE!»

André: «Hen? y veut qu'ont fuel son truck?»
Boubou: «Je sais pas.. y doit parler du reefer...» et je pointa la remorque
Mexicain: «Si si!»
Boubou: «Y parle du reefer...»
André: «Depuis quand tu parles espagnol toi?»
Boubou: «Bah, depuis mon voyage au Mexique pis l'autre à ma appris quelques mots...»
André: «Parles-tu le tamoul aussi? :D:D:D»
Boubou: «Parla italianno...»
André: «Ok!»

Ont metta donc du diesel dans notre chère et adorée remorque. Tout d'un coup je me senta comme un propriétaire d'entreprise qui venait de mettre 80$US pour seulement un maigre 15 gallons de diesel dans sa remorque sachant très bien qu'il en mettrait un autre 100$ dans quelques heures, le temps de rejoindre un truckstop qui est sur notre «route de fuel» et dont la carte est débarré. Les désavantages de n'avoir personne au bureau la nuit pour l'activer au besoin...

La remorque n'ayant pu aucun carburant dans son réservoir, la pompe à donc aspirer de l'air et des cochonneries dans le fond du dit réservoir. Résultat? Quelques heures plus tard, manque d'essence au moteur qui s'étouffa. André à du s'arrêter question de pomper du carburant de façon manuelle et ainsi re-démarrer le moteur du reefer.

Un chauffeur de DFS, compagnie rivale de Transwest, le pris en pitié et vena lui prêter main forte. Après quelques instants, le chauffeur de DFS lança à mon co-équipier:

Gars de DFS: «Coudonc, ta une fuite d'air je pense...»
André: (attentif) «Non...»
Gars de DFS: «Ben c'est quoi ce bruit là que j'entends...»
André: «Ah ça! c'est mon partenaire qui dort!»

Si vous avez jamais vu un chauffeur traumatisé, vous auriez dû être là...






P.S: Bon, des fois qu'une fille s'intéresserait à moi (je sais que ça existe pas mais ont sait jamais) et qu'elle lirait ceci, je tiens à préciser que la fenêtre de la couchette était ouverte et qu'ils était accôté sur le mur où ma tête reposait confortablement sur un oreiller des plus douillet (contrairement au matelas). C'est le pourquoi ils m'entendaient ronfler de l'extérieur...

P.S2: Note à Alexe (mon ex), désolé de t'avoir fait endurer ceci pendant 4 ans... Je pense que André te comprends maintenant!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

moi aussi je l'ai comprends...pour les fuites d'air

Anonyme a dit…

Ahhh mon Dieu, souvenir de voyage en camion.. Je l'ai pas trouvée drôle moi quand tu ronflais "¬¬