C'est moi ou la première semaine après les vacances est toujours merdique? Sérieusement je veux retourner au Mexique, me semble que tout allait mieux!
Pourtant la semaine a bien commencé, pas eu de traffic en me rendant au travail chose très rare... Papiers faxés, camion et remorque prête à partir... Seulement mon petit problème intestinal qui persistait et la fatigue du pas-avoir-dormi-depuis-2-jours qui se gâchait ce retour au travail.
Descente très rapide en Californie, nous avons essayé la route du Colorado (Chuttttttttttttt faut pas le dire trop fort...) que nous ne ré-emprunteront pas de sitôt. Certe c'est une belle route pour ces paysages que je n'ai pas vu puisque la nuit était tombé mais beaucoup trop étroite et donc très incomfortable pour le partenaire qui dort à l'arrière. Aumoins nous l'aurons essayé...
Rendu au premier «switch» à Fontana CA nous repartions 22 minutes après l'arrivée. Vraiment très rapide. Il était 17:30 au Québec et je serai à Fresno CA pour le second «switch» vers 22hres, toujours à l'heure du Québec. Vraiment tout allait TROP bien (encore une fois).
Arrive à la cour, je me dis «Bon comme d'habitude ma remorque sera pas arrivée, ma encore attendre 2-3-4heures pis ensuite ont va repartir...»
Ben non! La remorque était là, chargée et elle m'attendait impatiement. Je laisse donc ma remorque vide dans un espace disponible, me dirige pour atteler l'autre, me glisse sous la remorque, sens le petit «POC» qui me dit que je suis bien rentrer, embraye le camion vers l'avant afin de vérifier si je suis bien atteler. Tire les freins de stationnement «Pchhhhhhhhhhhh». Sors du camion, gants de travail et lampe à la main. Vérifier la selette si elle est bien barré. Raccorde les boyaux à la remorque, retourne au camion afin de pousser le frein de la remorque et ainsi envoyer l'air dans le système de la dite remorque (remorque, remorque, remorque...). Fais le tour de la remorque (maudit que je me répète...).
TADAM! J'entends une fuite! WOUHOU! Un autre problème...
Me penche donc sous la remorque, tente de trouver la fuite. Un raccord sur le ballon de suspension qui est entrain de céder. Je sors donc mes pas-de-talents de mécanicien afin de tenter de régler le problème et ainsi sauver de précieuses heures... Finalement, pas si mal je réussi à réparé le tout sans problème et plus aucune fuite ne se fait entendre. Je me dis «Yes, mon problème de la semaine est reglé... Back to home baby! Eastbound and downnnnnnnnn...»
Maudit innocent...
Plante mon thermomètre dans mes raisins, vérifie la température... 40.8°F alors que le client demande entre 34°F et 36°F. Température un peu élevé, ont va mettre le «reefer» en mode continu... Fini par trouver mon «bill of lading» et pas de billet de balance. Bah, ma aller peser ma remorque et ensuite continuer la route vers la maison, c'est juste une précaution... Ont va arriver dans nuit de vendredi à samedi.
Maudit innocent...
Me rends au truckstop le plus près, pèse la remorque. Rentre en dedans chercher mon «ticket». Retourne au camion. Regarde le billet.
«GrossWeight: 81 200lbs»
À l'instant précis où je lis le chiffre fatidique une petite rage s'empare de moi et l'envie de crier un «TABARNACK D'OSTI DE MEXICAIN À MARDE T'ES PAS CAPABLE DE PESER UNE OSTI DE REMORQUE CALISS» se fait énormément sentir. Mais comme je suis rendu au camion, bien que je sois toujours à l'extérieur, et que j'ai un partenaire qui dort je ne le fais pas. Mais ça m'empêche pas de le penser...
Appel donc Sylvain, merveilleux répartiteur de soir. Lui explique la situation. J'ignore qui était le plus découragé des 2... Je vous rappel qu'en «Express» nous ne sommes pas censé livrer ni charger nos voyages. C'est seulement des «switchs» et une compagnie locale se charge de charger nos cargaison. À Salinas la compagnie est des plus compétentes et nous avons rarement des problèmes en ce qui à trait au poids et la température des produits. À Fresno c'est très différent. Les produits ne semble pas être «pulpé» c'est-à-dire que la prise des températures n'est pas faite et ainsi donc pas vérifié et ils vont rarement voir jamais peser la remorque. Pourtant ils se doivent de le faire et ils sont payé et remboursé pour.
Donc pas le choix, 1200 lbs de trop c'est beaucoup, je suis haut en carburant dans mes réservoirs mais mettre 50 gallons de carburant à toutes les je-sais-pas-combien-de-miles n'est pas la chose la plus plaisante. Donc, retour chez le client pour enlever de la marchandise. Le client est à environ 2 heures de route et il est 23 heures donc 20 heures en Californie. La majorité des entrepôts frigorifiques californien ferment à minuit. Mais évidemment pas celui là...
Donc ont doit attendre au lendemain matin et ainsi avoir du retard. C'est bien beau être payé pendant ce temps là mais tout de même, entre revenir vers 4-5 heures du matin le samedi et revenir en fin d'après-midi, le choix est disons facile à faire...
Qu'est-ce qu'ont dit dans ce temps là?
J'aime ma job...
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