mercredi 9 avril 2008

Panic Brake

3 heures du matin... Je roule paisiblement sur la I-44 en direction de St-Louis MO, environ 20 miles avant cette ville... Pour ceux qui connaisse le coin, il y a plusieurs petites côtes qui descendent et remontent. Je descend paisiblement, ralentissant ma vitesse puisque j'approches de la grande ville missourinienne et que la vitesse passe de 70 mph à 65 mph puis 55 mph.

Mon quart de travail fini dans quelques minutes, je commences à être extenué... 12 heures derrières un volant ça fini par fatiguer son homme! Je commence à rêvasser un peu... Au lit peu douillet qui m'attend derrière ce rideau... Ce sac de couchage qui m'étouffe mais cet oreiller oh combien confortable! Je regarde le ciel du coin de l'oeil... Pas très dégagé ce soir mais ont voit tout de même la lune... Soudain...

«TABARNACK»

Pieds sur les freins, rétrograde deux vitesses d'un coup sans même prendre le temps de faire une clutch, rentre direct «dans le trou» avec un cri que les mécanos me tueraient si ils l'entendaient. Coup de volant vers la gauche... Un ravage de chevreuils en pleine banlieue de St-Louis. Pas un. Pas Deux. Pas trois. Ils devaient être pas moins de 50 chevreuils sur le bord de la route à me regarder MAIS SURTOUT à me sauter dans face en avant du camion, pas tous à la fois, seulement les 2 retardataires.

Je pousse un gros soupir de soulagement. Éviter de justesse. Y en manquait pas beaucoup, je crois même avoir touché les pattes du dernier qui a passé... Je reviens tranquillement au calme de la nuit... Je commence a relaxer quand soudain

ZIPPPPPPPPPPPP

«Non mais sacrament qu'est-ce tu viens de faire?»

J'avais oublier que quelqu'un dormait en arrière... Oopsss! Léger oubli!

«T'aurais du voir les chevreuils qui viennent de me sauter dans face...»
«Hen? T'es où là?»
«St-Louis.. ont arrive à jonction de la 55...»
«Des chevreuils en plein milieu de St-Louis... sur l'autoroute... Tu penses ma avaler ça?»
«Bahhhhh oui c'est la vérité...»
«En tout cas, si tu brakais de même avec ton flatbed tu as bien dû faire comme le voyage du gars l'autre jour!»
«Anyway, faut tu te lèves, ont switch bientôt...»
«Ouin... aurait préféré un café avec un petit sandwich comme réveil à place de me faire crisser en bas du lit...»

C'est la vie!

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